17.4.05

"Tiens, tiens, une déserteuse!", se dit le blog.

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Eh oui. Fais un sacré bout de temps que j'ai pas écrit! Peut-être que c'est simplement que je n'en ressentais pas le besoin, pourtant, c'est le besoin qui me ramène ici. Ou l'ennui. Ou les deux.

Depuis 1 an je vis des choses pas communes, pour ne pas dire, extraordinaires, mais pas dans le bon sens du terme. J'ai tendance à refouler, sans même m'en apercevoir. Jusqu'à temps que j'éclate. Complètement. En mille morceaux.

Alors, je me dis "Franchement, tu devrais en parler." Puis après, je me dis "Diantre, j'ai même pas LE GOÛT d'en parler!" J'essaie d'écrire, mais on dirait que même en poême, même sur papier, rien de semble clocher, rien ne m'inspire tellement. Alors, le bocal se remplit de billes, de bile, sans s'en rendre compte, puis un jour, je suis surprise de vomir ma peine partout autour. Talk about non-sense.

Ça te prend, ça te surprend, ça te secoue, tellement ça fait mal, tellement ça te tue par en-dedans. Ça te tire ton jus, ça te convulse jusque dans les méandres de ton conscient, jusqu'à ce que ton encéphale te hurle de sortir le méchant. Parce que t'as pas assez crié, parce que t'as pas assez pleuré, parce que t'as oublié, parce que tu as mis les choses de côté. Parce que, dans le fond, t'as rien réglé.

Puis malgré toute la bonne volonté du monde, tu souffres encore, même si là-dedans, tu es le bon et que le méchant continue d'être méchant. Tu veux, mais tu peux pas. Tu as raison, mais en vain. Tu as raison, mais ne sera jamais écouté comme il se devrait. Tu as raison, mais personne ne t'entends. Non, tout le monde t'entends. Tout le monde écoute. Sauf celui qui devrait entendre et écouter.

"L'écoute entend l'autre dans son propre silence." *Michel Random