28.5.05

Coeur à l'eau

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J'aurais voulu être fidèle à mon habitude aujourd'hui, et être vraiment vraiment emballante, mais je n'y arrivais pas. J'avais le blues jusque dans le fond de l'âme.

Peut-être c'était la pluie, peut-être qu c'était le mal de la ville, mais franchement, j'avais comme un goût de triste dans la gorge et une petite larme au bord des yeux.

Je pense avoir fait bien malgré tout une bonne impression ici. Mais vous savez, quand vous ne vous sentez plus vous-même, que l'envie de tout jeter par terre vous ronge, quand l'envie de dépérir perdure, quand il n'y a même plus ni masque, ni retenue à la peine, que se passe-t-il ?

Que se passe-t-il quand la solidité légendaire se transforme en effondrement total? Que se passe-t-il quand vous n'arrivez même plus à vous définir?

Je cherche la réponse. De me sentir étrangère dans mon corps, dans ma tête, me faisait un mal terrible. Je cherche la paix.

Je me demande pourquoi après tant d'années, je la cherche encore. Je suis épuisée, so tired...

Certains diront que ce n'est que jeunesse. Bullshit. It's what's inside that counts.
It's not what you lived, it's how you coped with it. How you manage to live with your past and history. How you just survive, knowing you'll always be marked by scars. But scars make life so worth it...

23.5.05

Fathers 4 Justice

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Avez-vous remarqué (allez, vous avez remarqué...) la croissance phénoménale de mouvements masculins (Eh non, je ne les nomme pas "masculinistes"...) ces temps-ci. D'abord Spiderman sur la Croix du Mont-Royal, puis Robin sur le pont Jacques-Cartier. C'est à s'y méprendre, on dirait une bande dessinée. Non seulement par l'utilisation de héros pour faire passer un message, mais aussi par le ridicule de la chose. Non, attendez, attendez avant de condamner la sorcière au bûcher.. ;)

Quand je parle de ridicule, je parle d'une société qui, en 2005, est toujours incapable de saisir l'idée qu'un père peut être plus responsable, et plus approprié pour le développement de l'enfant, selon les cas, il va sans dire.

Selon les juges, les avocats, la justice, il est préférable qu'un enfant demeure, le cas échéant, avec sa mère plutôt qu'avec son père, dans la grosse majorité des cas. Or, se peut-il qu'il y ait une lacune dans l'étude des cas, puisque de plus en plus, les pères réclament une plus grande attribution de la garde de l'enfant aux hommes. Je crois fermement que oui. Nous manquons sincèrement de rigueur et de détails quand vient le temps d'attribuer la garde de l'enfant.

"Au yab', enweille chez ta mère!"

Mais quelles sont les conséquences d'une garde exclusivement réservée à la mère de l'enfant? Je n'ai pour l'instant aucune donnée statistique (Je cherche, je cherche!), mais mon petit doigt me dit qu'elles sont grandes. Père manquant, enfant manqué? Oh que si!

Que revendique au juste, Fathers 4 Justice? Pourquoi ne les nommais-je pas "masculinistes"?

"Fathers 4 Justice (F4J) est un mouvement international des droits de la personne qui revendique le droit des enfants d'être auprès de leurs deux parents, ceci afin d'assurer le maintien de liens significatifs et inaliénables entre les enfants et leurs deux parents, mais aussi entre les enfants et leurs grands-parents et la famille élargie."

Ah là, on a quelque chose. Le droit des enfants d'être auprès de leurs deux parents. On est loin du radical ici. Pas de "Au bûcher, sorcières!", "Les femmes sont toutes des castratrices!" et de "Boooooou, les femmes!".

Au lieu de ça, on nous propose un lien sur un pied d'égalité, dans l'intérêt de l'enfant, avec des manifestations éclatantes sans violence.

Chapeau!!!

Le site canadien de Fathers 4 Justice

"La mère aime tendrement, le père solidement." *Proverbe italien

Commentaires

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Je suis curieuse de voir qui me lit.
Laissez-moi donc des commentaires ou autre, suggestions, par exemple.

Ne soyez pas timides, on est en famille :D

Dyslexie de l'émotion

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Confusion
État de l'âme qui se déverse
D'un camp à l'autre,
Rivières éparses de mes sentiments
Qui bougent sous la pensée
Qui se meuvent et ramènent l'opium
D'une surchauffe de l'encéphale
Verbalement impossible de se libérer
Mirage de l'âme et coeur à réparer
Confus, confusion
Contusion
Boom, tout éclate
Tout se meurt et s'éteint
En une marée rouge tourment
Effacée, la lumière
Même sur mon visage
Ne s'immisce même pas comme une voleuse
Se prend et s'éprend
De l'or des Cieux
Qui auraient pu sauver ma folie
Je me garde l'argent
Et l'acier pour éviter de m'oxyder,
J'attends.

20.5.05

L'homme idéal, selon ma mère...

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"-Ctun gars qui cuisine bien, ctun gars qui est gentil, ctun gars qui fait bien l'amour, ctun gars qui est romantique...
-Oui, mais où tu vas le trouver cte gars là?
-Nanon, faut juste pas que les quatre se connaissent!!"

Putain que j'l'ai ri :)

H2O

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Toujours la même eau
La même pluie
Qui s'amuse à couler dans ma vie
Les gouttes tombent et moi je plonge
Douce mélancolie
Idées inopportunes
Même pas sensées
Les vagues dansent, noires et profondes
Pourtant, je rêve de les posséder
Je regarde au loin,
Pourtant plus rien
Regard fané sur le monde
Rien.
Que de l'eau.
Et ma tête qui tourne.
J'ai peur de me jeter dans leurs bras
Elles.
Imagination ou fébrilité
Non, rien.
Rien que de l'eau.

18.5.05

Littérature, part. 2

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*
Je tourne en rond
Suis la ligne du temps
Complètement lent
Folle d'ennui.

*
Indécision
Si on commençait?
Ces heures que j'ai comptées
Terriblement exquises
Ce sera toujours un début
Utopie
Ignorance cérébrale
Le coeur qui attend...
Tant de choses à apprendre
Prendre le temps
Tant pis.
Si on commençait...?

17.5.05

Littérature et autres vagues de l'esprit

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Comme ça intéressait quelques uns d'entre vous, j'ai pensé bon publier quelques textes qui me sont cher, la plupart produit sous l'ordre des professeurs ;)

1:
L'ogre avalait goulûment sa purée. Il mangeait par poignées, s'empiffrait comme jamais. Le plat n'avait certes ni originalité, ni texture, ni couleur qui aurait pu rendre le mets plus intéressant, pas plus qu'il avait bon goût. Cette pâtée était dégoûtante. Pourtant, l'ogre semblait s'en réjouir et en redemandait à sa femme, qui ne bronchait pas. L'ogresse avait souvent vu son mari se gaver, et ce n'est pas une fois de plus qui la ferait s'indigner. Elle l'avait, au début du mariage, averti des risques que comportaient de si grandes avalées, mais alors, ni les brûlures d'estomac gigantesques de l'ogre, ni rien d'autre ne le ralentissait dans sa course effrénée vers la nourriture. Or, un pois n'avait pas tout à fait bien cuit cette fois-ci. Petit insolent qui s'était dressé contre le gré de l'ogre, alors que celui-ci l'avalait... mais pas totalement. La gorge se resserrait contre le pois et le grand homme s'étouffait. Oh malheur! La femme faisait toujours cuire ses plats â points, mais visiblement, ce minusucle légume lui avait joué un tour. Comme on périt toujours par ce quoi on a péché, l'ogre mourrut de sa gourmandise et de son empressement.

Morale de l'histoire: Un pois n'est pas coutume.

2:
Véritable oiseau rare, elle vole
Albatros poétesse, elle va
Le monde est trop superficiel
Étrange petite fille prise de fou
Rire, drôle de prière
Indomptable adolescente
Éternelle adulte.

3:
J'ai l'âme au rêve, le coeur fou
Un garçon docile et doux
Peu de motifs pour détester
Trop de raisons pour t'aimer
D'amour frais, je m'abreuverai
Pour te combler, tout je ferai
Toi, es-tu si enchanté?

4:
Mal venu est ce mauvais menteur, marrant mais malin. Maudit soit-il, manipulateur et maladif. Nonobstant, ce nul ce nono n'a nullement nui à notre nouvelle naissance. Opportuniste, j'ai d'ores et déjà obtenu qu'il obéisse à mon ordre. Petit impertinent, il profite de ma patience et part en poussant le pires pensées profanes. Un quiproquo coquin qui quémande un quota de quotient, quoiqu'un quolibet quotidien eusse produit une querelle aussi. Rabat-joie, rarissime hypocrite à rabais qui se rabaisse, se rabat sur les railleries, je renchérirai.

11.5.05

Éloge de l'homme idéal

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Je connais l'homme idéal. Il est grand, svelte, aimable et romantique. Il est avenant, compréhensif, bon cuisinier, protecteur et attentif.

Je connais l'homme idéal.

Oh, bien sûr, il a des défauts. Il n'écoute pas toujours, il est grognon et parfois traîneux. Mais, il est parfait pour moi et c'est tout ce qui compte.


"Il n'y a pas de femme ou d'homme idéal, il y a des gens qui arrivent au bon moment de notre vie, c'est tout." *Clarire Mondat

1.5.05

À travers le monde, un amour intemporel.

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La semaine dernière, notre couple avait traversé une crise. Non pas que nous nous querellions souvent, mais pourtant, je ressentais un immense vide, une immense absence qui me tiraillait le coeur. J'avais compris de quoi il s'agissait.

De plus en plus absorbé par ses études, mon amoureux n'était qu'un va-et-vient dans l'appartement. Un genre de fantôme qui ne prend vit que la nuit, quand vient le temps de dormir. J'ai explosé.

Puis le samedi après-midi, devant faire face à l'évidence, silencieux comme des carpes, étendus sur le lit, main dans la main, we're tryin' to figure out what's up. J'étais incapable de supporter l'absence, incapable de supporter la solitude. Écorchée vive, père absent, fille manquée, nous savions tous les deux que je ne pouvais avoir une vie émotive normale. Pourtant, je l'aimais plus que tout et c'était plus qu'une évidence. C'était ma vie.

Main dans la main, nous savions que nous ne pouvions rien n'y faire. Seulement attendre, accrochés l'un à l'autre, que la tourmente passe.

Et la tourmente est passée. La tempête, elle est dans ma tête. Et pas ailleurs.

Parce que comme deux morceaux de casse-tête, nous nous fondons l'un dans l'autre, parce qu'il ne peut exister aucun autre élu, parce qu'il est mon âme, mon coeur et mon espoir, nous vivons, tel les vagues se chevauchant, beau temps mauvais temps, mais toujours là. Les vagues auront beau s'exciter, mais elles ne meurent jamais. Elles ne meurent jamais.

Merci Seb.

"L'amour n'a point d'âge; il est toujours naissant." *Blaise Pascal