26.11.07

L'enfant d'eau.

1 commentaires
Je suis fille de vents et de marées
J'ai dans les veines de l'eau salée
Des galets partout dans le ventre
Des années de boue et de farniente
L'horizon gris me couvre et me calme
Le sable avale mes larmes
Trop de fois rendu les armes
Trop de coups, de mal à l'âme
Je suis fille tempête,
D'orages et de fêtes
Je suis fille bourrasque
Un coeur, trop de frasques
Je suis gamine impunie
Enfant-modèle, déni
Je me bats pour vivre
Je veux survivre, vivre, exister
Je suis une étoile de mer
Qu'on aurait coulé dans le béton
Je suis Côte-Nord déracinée
Urbaine navigatrice mésadaptée
Je nage à contre-courant
Pour être forte comme ma maman
Je souffle, tête hors de l'eau
Parfois trop peu, parfois une gorgée de mots
Je bois à grandes lampées
La vie que je semble m'insuffler
Quelques fois m'étouffe
Quelques fois en meurt, une seule seconde.
Je veux être capable de nager
De flotter sur le dos sans m'inquiéter
Je vogue vers le large pour trouver mon île
Mon île à moi, mon exil
Pour respirer l'air salin
Faire sortir le malin
Me tenir debout, sans crainte de tomber
J'étais, je suis, je serai
La mer calme comme l'huile, je vais l'admirer.
Et enfin, dans un soupir, avouer que si l'eau est la vie
Moi aussi, j'en suis remplie...

Merci pour la citation, Dom.

1 commentaires
"-Garland, what do you fear most in the world?
-The possibility that love is not enough."

Twin Peaks

22.11.07

Merci pour les beaux moments. J'te garde une belle p'tite place ici, à Montréal.

0 commentaires
A fine frenzy - Almost lover

Your fingertips across my skin
The palm trees swaying in the wind
Images
You sang me Spanish lullabies
The sweetest sadness in your eyes
Clever trick

Well, I never want to see you unhappy
I thought you'd want the same for me

[Chorus]
Goodbye, my almost lover
Goodbye, my hopeless dream
I'm trying not to think about you
Can't you just let me be?
So long, my luckless romance
My back is turned on you
Should've known you'd bring me heartache
Almost lovers always do

We walked along a crowded street
You took my hand and danced with me
Images
And when you left, you kissed my lips
You told me you would never, never forget
These images

No

Well, I'd never want to see you unhappy
I thought you'd want the same for me

[Chorus]
Goodbye, my almost lover
Goodbye, my hopeless dream
I'm trying not to think about you
Can't you just let me be?
So long, my luckless romance
My back is turned on you
Should've known you'd bring me heartache
Almost lovers always do

I cannot go to the ocean
I cannot drive the streets at night
I cannot wake up in the morning
Without you on my mind
So you're gone and I'm haunted
And I bet you are just fine

Did I make it that
Easy to walk right in and out
Of my life?

[Chorus]
Goodbye, my almost lover
Goodbye, my hopeless dream
I'm trying not to think about you
Can't you just let me be?
So long, my luckless romance
My back is turned on you
Should have known you'd bring me heartache
Almost lovers always do

"Tous les départs resserrent les coeurs qui se séparent." *Laurent Voulzy

5.11.07

1 commentaires
Mes larmes brûlent ma peau en coulant, j'ai peur.

Peur de mourir, peur d'être seule, peur d'avoir mal. Peur d'être malheureuse, encore, encore, toujours. Peur de ne pas m'endormir, peur de ne pas me réveiller. Peur de souffrir, peur de décevoir. Peur de devenir malade. Peur de devenir folle. Peur de ne plus jamais être normale. Peur de fuir, peur de faire fuir. Peur de crier, peur de garder le silence. Peur de moi, peur de toi, d'elles, de lui.

Je suis triste. Je pleure vers moi, vers l'infini, comme un cri, un appel à l'aide, un hymne silencieux à la vie qui fait mal. Je souffle par tempo, par bourrasque de vie, de peine. Je souffle par petits cris, étouffés, je respire, péniblement. J'essais tant bien que mal de calmer ce souffle qui me donne envie de vomir. Je suis incapable d'arrêter de pleurer, incapable d'arrêter de laisser couler ma peine, ma rage de ne pas être comme les autres, de ne pas être capable de me battre aussi fort que je le voudrais contre ce qui me mange par en dedans. Je ne suis pas capable d'expliquer, ni de parler, ni de crier. De me donner un coup de pied au derrière et de me dire: "vas-y, fonce".

J'écris pour vivre, j'écris pour respirer, pour ne pas mourir dans ma tête.
0 commentaires
Je me comprends pu. Depuis un certain moment déjà. Je tourne en rond. Dans ma tête. Dans mon intérieur. Je suis comme une lionne en cage.

Tout ce que j'ai pu faire aujourd'hui, c'est dormir. Manger un peu. M'étendre dans mon lit avec le chat. Dormir. Me relever, être mêlée. Tourner en rond dans l'appartement.

Je pense à prendre un peu de repos. Je ne sais plus ce qui est bon pour moi. Une amie m'a parlé de la Côte-Nord, du centre de crise aussi. La maison? Attendre Noël? Trop de possibilités, pas assez de décision, pas assez de certitudes. Je ne sais pas.

Je ne sais pas.

31.10.07

Conversation entre lui et moi.

0 commentaires
Étendus sur le lit, enroulés dans la doudou, on discute de l'état d'esprit qui me hante ces temps-ci:

Moi: Je me sens nerveuse, comme si le coeur voulait me sortir du corps à chaque fois.
Lui: Tu devrais pas, tu t'en mets beaucoup sur les épaules.
[...]
Moi: C'est un p'tit bout qui me manque ça, la confiance en moi.
Lui: C'est pas vrai ça, t'en as de la confiance en toi. Quelqu'un qui aurait pas de confiance en lui irait pas à la télévision, ferait pas ce que tu as fait. Tu en as de la confiance en toi, mais tu doutes de toi quand c'est quelqu'un qui compte. Comme si les autres étaient toujours mieux que toi. Mais t'es aussi bonne qu'eux.

Je me mets à pleurer doucement.

Lui: Pleures pas, j'aime pas faire pleurer les gens.

Il me prend dans ses bras.

Moi: Tu me fais pas pleurer, je pleure, c'est pas pareil.

Moment de silence.

Moi: J'ai peur d'être abandonnée, comprends-tu?

23.10.07

1 commentaires
C'est octobre qui rage dehors, pluie, vent, torrent.
C'est février tempête dans ma tête. Neige, froid, chaos.
C'est le mois de mai dans mon coeur. Bourgeons, floraisons, éclosions.


Le beau temps s'en vient, je le sens.

16.10.07

0 commentaires
Comment je sais qu'un garçon me plait VRAIMENT?

Je souris quand il m'embrasse.

7.10.07

0 commentaires
Mes humeurs sont comme les vagues. Elles vont et reviennent. Je suis tourmentée par les temps qui courent. J'ai de grandes joies, de grandes peines, en alternance. Le temps n'est jamais au beau fixe. Je commence à être fatiguée. Des fois, souvent, je ne sais même pas pourquoi. Je suis épuisée, comme à bout de souffle, et pourtant, je tiens bon. J'ai les souvenirs qui me hantent, les évènements qui me troublent. Je comprends peu, je m'explique peu, tout en étant extrêmement lucide. Savoir tout en ne savant rien. Regarder sans voir. Écouter sans entendre. Parler sans son.
0 commentaires
C'est en écoutant Vulgus vs Sanctus que je me suis demandé quand est-ce et comment j'étais devenue souverainiste. En entendant la foule chanter "Gens du pays", j'ai compris que je ne l'étais jamais devenue. Je l'avais toujours été.

24.9.07

Extrait de la journée

0 commentaires
"S"-: "Toi là, ma toi. Tu vas apprendre à te respecter. Si faut que jte brasses pour ça, ma te brasser. Mais t'as pas à accepter de te faire traiter de même. De te faire dire des affaires de même. C'est pas la faute de personne. Tu laisses rentrer ça dans ta vie. Tu laisses les gens te manquer de respect. Faut que ça arrêtes. Ça va te détruire."

18.9.07

0 commentaires
Quand les jours deviennent trop longs,
Que le temps s'étire en interminables fils,
Quand le vide s'étend de tout son long,
Quand dans la bouche qu'un goût de bile.

Je me sauve, comme une fauve
Je me largue, je me perds
Je perds la tête.
J'imagine, je m'explose.
Je me calme, je dors.
Je me regarde, je pense.

Je laisse mes larmes dans tes mains,
Je coule telle la mer en mon sang
Tel mon amour dans tes veines.
Je suis, désespérée, à l'affût d'harmonie
À la recherche de temps, d'espace.

Je suis voyageuse d'esprit, bourlingueuse de personnalité, je me cherche, je me croise, je me transporte. Je suis celle qui sera.

15.9.07

0 commentaires
Quand y'a trop de silence , j'ai mal au coeur

Le bruit, en transe, pour trouver mon bonheur

Il me faut une cacophonie pour espérer me taire

J'aime mieux le chaos que de ne rien faire

8.9.07

0 commentaires
Ne tuons pas la beauté du monde.
Ne tuons pas la beauté du monde.

2.9.07

0 commentaires
Cette nuit, j'ai regardé les étoiles et j'ai pensé à toi. La lune était reine et les étoiles étaient filantes. J'ai tout compris d'un instant. Comme une illumination.

26.8.07

0 commentaires
J'ai finalement dessiné ton portrait. Ça m'a fait du bien.
J'ai ensuite dessiné le chat. Elle a eu l'air d'apprécier son portrait.

J'ai joué au Scrabble. Paraît que ça change les idées. J'avais beaucoup d'autres mots en tête que ton nom. Bon signe.

J'ai eu un courriel d'une amie. Elle m'a écrit ce que j'avais besoin de lire.

J'ai regardé un livre d'images, parcouru les photos. J'ai imaginé un voyage. Fallait absolument que je comptabilise les sous lundi.

J'ai entendu une chanson que j'aime. Ça m'a rappellé des souvenirs, dans lesquels tu n'étais pas. Pure coïncidence.

Si t'es souvent dans mes pensées ces temps-ci, pardonne-moi, c'est que je veux bien penser à toi. J'ai mes hauts, mes bas, mes peurs, mes angoisses, mes joies aussi. Je vois bien des gens, je suis bien entourée. C'est pas faute de querelles, mais disons que je choisis les gens maintenant. Ceux qui font partie de ma vie. Pardonne-moi si je t'ai laissé croire autre chose, mais cette fois, la personne que je choisis, c'est moi.

N'aies crainte. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.

25.8.07

0 commentaires
J'ai compris pourquoi on s'était laissé au tournant du chemin.

On s'aimait trop peu, on s'aimait trop mal.



***************************************
J'ai envie de dessiner ton portrait. Peut-être qu'ensuite, j'oublierai ton beau visage. Chaque trait de crayon, chaque ombre de ta peau se glissera dans l'oubli pour m'envoyer qu'un ami fidèle. Dénuer ton aura de sexe, attaquer les attirances, se balader dans l'intellect pour oublier qui nous fûtes, voir nos affinités plutôt que nos corps. J'ai envie de partager avec toi une bouteille de vin, de parler de tout et de rien. De t'embrasser pour le plaisir, sans que ça n'implique rien. Sans qu'il n'y ait de quiproquo. Je n'ai pas envie de partager mon lit. J'ai envie que tu partes.

22.8.07

En direct de mon cerveau.

0 commentaires
Je sais pas trop pourquoi j'angoisse. Je sais que tout ce que je pense en ce moment est irrationnel. Pourtant, j'y pense pareil. L'école, ça arrive ben trop vite, je suis pas assez préparée, je sais pas si j'ai tout, y'a personne qui me dit rien, j'ai peur de me tromper. De pas savoir où je m'en vais et de passer pour une tête en l'air. Y'a un cours que je peux même pas rentrer dans mon horaire pis ça me fait chier, falloir je me débattes avec la logistique administrative en passant pour une conne qui retardes et tout. Je sais pas si je vais être correcte dans mes sous, si ça va bien aller, si je vais aimer ça. Ça me fout la chienne grave. Pis là avec mes horaires de travail, est-ce que ça va bien aller, je sais, mais j'adore ma job, j'adore le monde avec qui je travaille, sauf que j'angoisse, j'angoisse sans raison, j'ai peur de pas être à la hauteur, j'ai peur de faire des erreurs parce que je suis fatiguée. Faut que je comprenne que S., elle m'aimera pas moins si je fais des erreurs. Je me sens mal à chaque fois que je fais une gaffe, j'ai l'impression que c'est la fin du monde, qu'elle va m'en vouloir et pourtant je sais que non. Faut je me laisse le temps, elle comprend, faut que je le comprenne. Dans le fond, je sais que je suis capable mais je le comprends mal. Je me vois poche. Pis, lui, je l'ai appelé trop souvenjt ces temps-ci, là il va se mettre des idées dans la tête, comme quoi je l'aime encore et tout. C'est pas tout à fait faux, je peux pas me détacher illico mais en même temps, je sais que le pire est passé, sauf que quand je l'appelle, je me sens coupable, sur la corde raide en attendant un jugement. Je l'ai appelé à chaque fois pour un motif particulier et ça il ne peut le savoir puisqu'à chaque fois ça a avorté avant. Mais là, j'ai peur de son jugement, de ce qu'il pense, de le perdre aussi. J'aimerais l'avoir comme ami, sans avoir peur de mes gestes, de ses pensées. Point barre. C'est compliqué les relations d'humain. J'aime pas ça avoir peur, ça devrait pas m'empêcher d'avancer. Je le sais ça. Je le sais que dans le fond je m'en fais pour rien. Y'a une phrase qui me reste dans la tête. "Repose-toi s'il le faut, mais n'abandonne jamais." Merci So.

4.8.07

De mes nouvelles, bonnes nouvelles.

2 commentaires
Par où commencer? J'ai une nouvelle job que j'adore. C'est un emploi très valorisant, très dynamique, où l'on se développe beaucoup. Je passe ma journée à chercher des solutions, ce qui est pour moi très constructif. Je développe de nouvelles qualités, je m'ajuste, j'évolue, dans tous les sens du terme. Et plus je me vois aller, plus ça me motive à aller plus loin, à me dépasser, à continuer sur ma lancée.
Aussi, je contrôle beaucoup mieux mon stress. Je le comprends mieux, je le gère mieux. Je comprends la source principale de mon stress. C'est moi. Je génère du stress, inutilement, comme ça, parce que je le veux. Je presse mes épaules de toutes sortes de choses lourdes, j'incline mon dos sous le poids de ses choses, que j'ai choisi de mettre sur mon corps et mon mental. Je me rends coupable de plusieurs évènements, sans raison. Et j'essayer d'arrêter de le faire. De me rendre compte quand je le fais et d'arrêter le processus en cours. De faire un gros "FUCK OFF" et de penser à moi. Juste à moi.
Je discute avec le chat, je la force à m'aimer, j'en prends soin. Ça m'occupe. Je parle aussi à mon grand-papa, qui apparemment veille sur moi et m'aider à me "re-grounder" avec ce qui m'entoure. Je me concentre à m'écouter. À me connaître, à m'apprécier. À voir ce que je suis, ce que j'aime, ce que je veux. J'ai découvert une nouvelle sérénité. Et je l'apprécie grandement.
Ainsi vont les bonnes nouvelles. On peut dire que c'est le beau temps après la pluie, le soleil qui rayonne un peu tout partout. Les papillons, la liberté. Le vent qui m'emporte. Ça me rend poétique, c'est vrai. Mais, par dessus-tout, ça me rend fière. Fière d'être ma meilleure amie, d'être heureuse sans l'aide de personne, de me comprendre mais surtout de m'écouter.
"Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre."-Miguel de Cervantès

29.7.07

M'accrocher.

0 commentaires
"Avancer, c'est vain
Quand y'a rien à l'horizon
À mes pieds, y'a un ravin
Mais j'en vois même pas l'fond
À quoi bon chercher plus loin
Quand c'est pour creuser encore plus profond"

23.7.07

1 commentaires
J'ai passé une superbe fin de semaine. Vraiment. Plus belle, plus grouillante, plus fascinante et pleine d'amour que ce que j'avais vécu depuis loooongtemps. Môman et Beau-Papa sont passés faire un tour dans la métropole voir la tite-fefille. Occasion de voir mon Demi, que je ne vois pas assez souvent à mon goût, et de rencontrer sa Dulcinée, qui est adorable comme tout en plus d'être hyper gentille.

Vendredi soir, c'est moi qui les ai reçu à souper, avec mes merveilleuses poitrines de poulet farcies au fromage et proscuitto (Oui, certains s'en délecteront encore de mémoire!) préparées de mes blanches mains sous leurs yeux. Beau-Papa a eu la brillante idée, Dieu merci, d'aller porter les bouteilles accumulées depuis un an: 31,80$ Je me suis rappelée que j'avais une fenêtre sur ce mur-là. C'est pas qu'on est alcooliques mais...

Samedi, je suis allée les trouver tôt chez Demi à Outremont pour une journée de balade à pied dans l'excitante ville de Montréal. Premier arrêt chez IKEA, Môman se peut pu. Remarquez, moi non plus, je me peux pu, je suis une mordue de déco, et si je pouvais, je remeublerais en neuf mon gros et grand 4 et demi. Mais bon, comme faut se limiter, j'ai choisi un beau ciel de lit, vu que j'ai personne pour me traiter de kétaine, des fourchettes parce que j'en ai pu, et quelques chandelles pour me créer de l'ambiance tuseule. Môman est contente de voir sa fille et lui paie sa facture. Merci Mom :)

Ensuite, promenade au marché Jean-Talon, Môman trouve ça ben beau! Beau-Papa s'achète des prunes, je fais goûter à ma mère la crème de marrons. On s'achète des jus fancy, on goûte aux "meilleurs beignets au monde". Je m'achète des cerises, parce que c'est la seule place où ma langue travaille ces temps-ci. Ça trompe le temps, et la chaleur.

On retourne à Outremont beach prendre la Dulcinée, qui vient terrasser avec nous. Je suggère les 3 Brasseurs, motion adoptée à l'unanimité par les Montréalais, mais aussi par les régioneux, qui ont hâte de découvrir le célèbre bistro. S'ensuit bière (Beau-Papa commande le litre, en nous obstinant qu'il avait dit "pinte"), blonde, blanche, blanche banane, sangria à volonté, nachos. Par-dessus, wraps, burgers, flemms. Mal de ventre, on marche un peu.

Mettons quelque chose au clair: depuis ma tendre enfance, j'ai une peur inexpliquable et inexpliquée et complètement irrationnelle des feux d'artifices. Mais comme Môman les adore et que moi, j'adore mon unité parentale, je lui propose d'aller voir les feux près du pont Jacques-Cartier. Elle est enchantée. Je suis près de la crise d'angoisse les 5 minutes avant le début du spectacle mais je me contrôle. ÇA COMMENCE!!!! Ça paraît que c'est le tour des Français. Mais c'est vraiment magnifique comme fresque à ciel ouvert, tellement que je ne peux m'empêcher de m'extasier de façon répétitive du genre:"Haaaaaaan tchek comme lui yé beau!!! Haaaaaan! WOOOOOOW!" Je ne regrette pas ma suggestion et je m'endors complèmement sous le charme des lumières.

Dimanche, on décide d'aller au Biodôme. Je ne suis jamais allée et tout le monde en a envie. Ça aussi, c'est enchanteur! Y'a des petits singes oranges, des oiseaux bleus, des canards! Mais vous auriez dû voir ma tronche devant l'aquarium géant, reproduisant le St-Laurent. J'étais ébahie devant tant de splendeurs, les yeux écarquillés, autant que le petit bonhomme de 2 ans à côté de moi. J'ai du mal à passer au pavillon suivant. Mais ce qui suit est encore mieux. En entrant dans la zone, je reconnais l'odeur. Ça sent le varech, ça sent le sel. Y'a des étoiles de mer, je me colle la face dans le plexiglass. Oh, des oursins! Les mêmes que je faisais sécher plus jeune. Le guide nous explique comment ça fait pour se déplacer. Ça, je savais pas. On bouffe un hot-dog dehors, et on se quitte pour le lendemain, je vais aller déjeûner avec eux avant leur départ.

Sur le chemin du retour, je décide d'aller rejoindre les Amis au Piknic Électronik sur l'île Ste-Hélène, en attendant que mon Paternel décide d'appeller pour venir me rejoindre qu'on passe une partie de l'après-midi ensemble + souper + soirée. Il tarde à appeller, j'ai donc le temps de griller un peu et de boire un thé glacé tout en dandinant de la tête sur de la très bonne musique électro. Quelques heures plus tard, c'est à l'Académie qu'on soupe, après une bonne sangria tassée. Je choisis évidemment les moules, inspirée par le varech de ce matin-là. J'ai une bouteille de vin rosé, et je bois beaucoup, trop. Je deviens volubile et aborde certains sujets délicats, ma rupture, mon autoagressivité, sa tentative, mon estime de moi. On décide d'aller faire passer ça au Café Céramic plus loin sur St-Denis. Moi et Belle-Maman, on fait des coffres, Paternel jette son dévolu sur la grenouille. Ça relaxe. J'ai envie de le revoir le lendemain, mais il ne veut pas repartir de Repentigny pour re-rentrer dans Montréal, alors on se dit aurevoir pour quelques mois. M'enfin. J'ai compris quelques choses à son sujet, des choses qui vont m'aider à mieux cheminer. Je vous en reglisse un mot plus tard, je dois aller au dodo, nouvelle job m'attend demain.

Bisoux, merci de me lire ;)
-Val

22.7.07

Kéééétaine!

0 commentaires
Chanson ultra kétaine que j'aimerais don avoir écrite...



"Don't You Forget About Me" - Enrique Iglesias

They say love is just a game
They say time can heal the pain
Sometimes you win, sometimes you lose
And I guess I'm just a fool
I keep holding on to you

I told you once you were the one
You know that I'd die for you
Oh it hurts to see you go
Oh this time you should know
I won't try to stop you

Don't you forget about me baby?

Don't you forget about me now?
Some day you'll turn around and ask me, why did I let you go?

So you try to fake a smile
You don't wanna break my heart
I can see that you're afraid
But baby it's too late
'cause I'm already dying

Don't you forget about me baby?
Don't you forget about me now?
Some day you'll turn around and ask me, why did I let you go?

20.7.07

Mon chat, 8e merveille du monde.

0 commentaires
Les gens qui me connaissent bien savent que mon chat occupe une place importante dans ma vie. Ce matin, en la contemplant, en la regardant dans les yeux, elle qui me miaulait son affection, j'ai eu le goût de lui écrire la plus belle des tirades. J'avoue, on peut qualifier ça d'excessif et même, à la limite, de personnification. Mais c'est que je l'aime, cette petite boule de poil.
D'abord, c'est comme moi un être indépendant, mais qui a besoin de tendresse, ne serait-ce qu'en petites doses. C'est de la voir arriver en miaulant, les yeux rivés vers la hauteur de ma silhouette. De la voir se coucher en boule sur la partie la plus moelleuse de mon lit, de me faire les beaux yeux, de la voir se laver de façon impromptue, de la manière la plus soignée, en plissant du nez. De la voir retontir quand je siffle pour l'appeller, quand je chante et que je joue de la guitare, quand je pleure et que j'ai besoin de réconfort. Elle lèche alors mes larmes une à une et se campe la tête dans mon cou en ronronnant, l'air de dire: "t'en fais pas, ça va aller." C'est une amie, une confidente sûre, et une présence même quand il n'y a personne.

18.7.07

0 commentaires
J'ai besoin de mon wake-up call quotidien. J'ai besoin d'entendre l'indifférence. J'ai besoin de me sentir bien juste après m'être sentie toute croche. Besoin de comprendre, d'apprendre et de synthétiser ce que je vois, ce dont je suis consciente, dans certains moments de lucidité. Je suis comme dans un entre-deux, où je ne sais plus si je dois regarder devant, derrière, à gauche ou à droite. Dans un espèce de carrefour giratoire dont je ne sais choisir l'issue.

15.7.07

Un mois, et je suis encore sobre...

0 commentaires
Kelly Clarkson - "Sober"

And I don't know
This could break my heart or save me
Nothing's real
Until you let go completely
So here I go with all my thoughts I've been saving
So here I go with all my fears weighing on me

Three months and I'm still sober
Picked all my weeds but kept the flowers
But I know it's never really over

And I don't know
I could crash and burn but maybe
At the end of this road I might catch a glimpse of me
So I won't worry about my timing, I want to get it right
No comparing, second guessing, no not this time

Three months and I'm still breathing
Been a long road since those hands I left my tears in but I know
It's never really over, no

Wake up

Three months and I'm still standing here
Three months and I'm getting better yeah
Three months and I still am

Three months and it's still harder now
Three months I've been living here without you now
Three months yeah, three months

Three months and I'm still breathing
Three months and I still remember it
Three months and I wake up

Three months and I'm still sober
Picked all my weeds but kept the flowers

0 commentaires
Tsé y'a des fois que t'es tellement en crisse que t'en pleures. T'es juste TELLEMENT en CRISSE.

J'ai tu hâte de la faire fermer, vos yeules!

9.7.07

0 commentaires
Oh putain d'merdasse de connerie à chier.

Love is a fucking mess.

8.7.07

Prise de conscience.

0 commentaires
J'en ai fait part cette semaine, devant une bonne broue, à une lectrice assidue. J'ai réalisé que le titre de mon blog était faux. Non, ce n'est pas pas les préoccupations du W. Walelia n'écrit pas sur ce blog. C'est Valérie, elle et elle seule qui remplit les pages web de ses états d'âme, de ses réflexions, de ses expériences, de ses peurs, de ses rires aussi. Walelia est un pseudo-personnage, mi-naïve mi-bitch créé en 2004, inspiré de Valérie, mais beaucoup plus virtuelle que moi. Beaucoup plus frondeuse parfois, frimeuse, et pas barrée. Désormais, je garde le Miss Mademoiselle qu'un ami m'avait attribué, mais remplace le double-v par un simple v. Remarquez la belle métaphore inconsciente du double-v. Double personnalité, clone, jumelle maléfique ou angélique, je ne sais trop! Ce qui est drôle, c'est que 95% des gens qui me connaissent ici m'appellent par mon surnom, remplaçant de temps à autre le Val par Wal. Je m'y reconnais, le personnage étant trop peu loin de la vérité. Mais je me suis aperçue qu'elle prenait parfois la place qui ne lui revenait pas, comme ici, où c'est le journal intime de la "vraie" moi. Ce n'est donc pas une coupure nette, mais bien la continuité de ce que j'ai écrit jusqu'à présent, mais maintenant sous mon vrai prénom.
-Miss Val
"Un des plus beaux cadeaux que nous ait fait la vie, c'est quand notre prénom a l'air d'un mot gentil." -L'essentiel, Ginette Reno
PS: Oui, j'aime à penser que Valérie, ça fait gentil ;)
REPS: Prénom : Valérie Courageuse (latin)

Memorable quote

0 commentaires
"It's not about being in love, it's about him being really stupid."
-a coworker.

27.6.07

0 commentaires
Faire de la moto avec Papa = full love.
Ça va viiiiiiite :)

26.6.07

0 commentaires
Voyage à Baie-Comeau = 58$
Manger de la truite fraîche sur le barbecue = priceless.

Ce que j'ai dit, ce que j'ai pas dit, ce que j'aurais dû dire et ne pas dire, ce que j'ai envie de vous écrire..

1 commentaires
Je ne sais toujours que dire. Il y a quelques temps, un être que j'aimais profondément m'a quitté. Oui, je le serre toujours en rêve. Non, je ne lui en veux pas. Oui, je couve toujours l'espoir de marquer encore un jour son dos de mes étreintes. De toucher doucement ses lèvres, en confort, en confiance. Non, je m'essaierai pas de le convaincre de revenir. Lui seul peut s'en convaincre. Quand il m'a annoncé les tristes lettres de ses intentions, j'ai eu mal. Mal à m'en déchirer l'âme, mal à m'en geler l'air, mal à vouloir m'en expier. J'ai perdu mon souffle en une seconde. J'ai dit que je comprenais, j'ai dit que je respectais sa décision, que je n'essaierais pas de le retenir, et c'était vrai. Je n'ai posé que quelques questions, refusant d'aller trop loin dans ma curiosité de ce qui pouvait l'avoir mené là. Ce qu'il ne sait pas, ce que je n'ai pas dit, c'est que j'avais vécu pareil. L'étouffement qu'on ressent après 2, 3 semaines de fréquentations, quand l'autre entre trop dans notre vie qu'on en ressent le besoin de l'évacuer illico, le sentiment que jamais nous ne serons bien avec personne, que jamais nous ne réussirons à faire taire la petite voix du doute. J'en ai fait l'expérience, avant de rencontrer mon ex, qui est par la suite devenu mon meilleur ami. J'étais folle de lui, jusqu'à ce que je me rende compte que c'était vraiment réciproque, trop réciproque. Ca m'a fait lancé sur un méchant badtrip de "je l'aime-tu, je l'aime-tu pas? J'veux tu ou ben j'veux pas?". En me donnant un bon coup de pied mental là où ça fait mal, je me suis dit un gros FUCK OFF, je fonce de toute façon. Ceux qui sont plus proches de moi connaissent la suite: j'ai vécu un véritable roman d'amour avec un gars extraordinaire pendant 3 ans et demi. Ça, je l'ai tus. Pourquoi, comment j'en ai aucune idée. Peut-être que j'aurais dû parler. Je sais pas trop.

Et donc, je vis un peu sur le radar depuis. Je me lève, je vais travailler, je mange, je discute, je pense, des fois trop à lui. Beaucoup trop. Pourtant, je réussis seulement à sourire ce faisant. Je revois son petit air de malcommode, son nez aquilin joli comme tout, ses grands yeux brun-vert qui toisent les miens, des beaux moments, des fous rires, de l'amour tout plein, du sexe aussi. Des minutes inestimables en richesse dans mon coeur. Je lui ai dit ça. Il m'a rendue heureuse, même en court, même en accéléré, comme je l'avais rarement été. J'étais fière de nous, de notre couple, de lui aussi.

Et quand je pleure, quand je suis triste, c'est qu'il me manque terriblement, que j'envie cette sérénité que j'avais, ce bonheur que je tenais entre mes mains. Je me languis de le revoir, de le toucher, de lui parler, ou d'être là avec lui, tout simplement. Peut-être que je suis juste nostalgique, romantique ou vraiment idéaliste, mais ça me manque un peu, ce tout petit rien du tout, très court, qui m'a propulsé vers les étoiles, mon étoile.

J'en mourerrai pas, oh non, je survivrai comme toutes les autres fois où j'ai cru mourir d'ennui, d'amour, de désir. Mais j'essaierai de vivre pleinement cette peine d'amour, en me disant, comme quelqu'un de sage me l'a rappelé, que ça signifie que j'ai aimé, très fort, et qu'on m'a aimée aussi. Pas assez pour rester, j'en conviens. Mais tout de même, on m'a aimée, et on l'a bien fait en plus, malgré la fin un peu abrupte de l'histoire. Mais après tout, est-ce qu'on ne dit pas aussi que les gens heureux n'ont pas d'histoire?

"je marche à toi, je titube à toi, je meurs de toi
lentement je m'affale de tout mon long dans l'âme
je marche à toi, je titube à toi, je bois
à la gourde vide du sens de la vie
à ces pas semés dans les rues sans nord ni sud
à ces taloches de vent sans queue et sans tête
je n'ai plus de visage pour l'amour
je n'ai plus de visage pour rien de rien"
*Gaston Miron, La marche à l'amour

19.6.07

1 commentaires
«je n'écris pas pour me racheter, je n'écris pas pour te plaire. je n'écris surtout pas de belles paroles en l'air.» [karkwa]

17.6.07

Insomnie devant la télé, mon portable me tient compagnie.

0 commentaires
Je me réveille en pleine nuit
En fait, je n'ai pas vraiment dormi
Je suis toute seule dans mon lit
Je n'ai pas vu quand tu es parti

J'ai encore dans mes mains
Ton dos empreint de caresses
Je prie ton nom en vain
Pour éteindre ma détresse
Je t'ai encore dans mon coeur

16.6.07

Kindness for you.

0 commentaires
I could hang out in a hopeless bar
Figuring out how the hell I've come so far
I could get any jerk in my bed
Just to make sure I am not dead
But I'm too kind for that.
Too kind for that.

I could drink all the wine and beer
Just because I miss you, my dear
I could lay on this floor forever
And wait for you to think I'm clever
But I'm too kind for that.
Too kind for that.

I could call you on the phone
To make sure I don't feel alone
I could send you a thousand messages
To tell you what my love presages
But I'm too kind for that.
Too kind for that.

There are a plenty of things I'd love to do
To utterly forget every piece of you
Maybe it's just that I feel sad
Maybe it's just that I'm somekind of mad
Or what really gets me low
Is that my life misses your glow.

I could make up a story
That denies that you had any glory
I could despise you, beautiful man
Knowing that this doesn't make sense
But I'm too kind for that.
Too kind for that.

I could confront you with the reasons you gave me
And make you see that it's not all harmony
I could write down all what you said
And tell you what you could have done instead
But I'm too kind for that.
Too kind for that.

I won't do any of those things
'Cause it won't give me any wings
To fly away from your souvenir
So let me run away with a tear
Let me lock away this pretty treasure
So I secretly love you without measure
Let me be that kind
Let me make up my mind
Slowly.

What will happen to us?
Love will fly out in dust
I guess we still could be friends
That's what happens when your heart bends
And this way, there will be no bitter end.
No, there will be no end.


"C'est toi, toi et toi et la blessure inlassable des rêves de tes pas futurs."-Gaston Miron

29.4.07

0 commentaires
Je sais pas ce que c'est, je sais pas ce que j'avais, je sais pas ce que j'ai pensé, je sais pas qu'est-ce que j'attendais, comme ça, je sais pas ce que j'ai voulu.

Je sais que ça fait mal, oh oui, ça fait mal, je sais que ça fait mal, fucking mal, oui, je sais que la douleur est intense, que mon corps se pétrifie de peu de mots, it's just something you said, it's just the way you said it, it's just something I thought, it's just something that you didn't want to tell me. It's just something that hurt.me.so.bad.

13.4.07

Maybe I was just a girl. Interrupted.

0 commentaires
"I know what it's like to want to die. How it hurts to smile. How you try to fit in but you can't. How you hurt yourself on the outside to try to kill the thing on the inside."

"Help me understand Dais', 'cause I thought you didn't do valium, tell me how this safety net is working for you, tell me that you don't take that blade and drag it across your skin and pray for the courage to press down, tell me how your daddy helps you cope with that, illuminate me. "


"-Driver: What did you do?
-Susana: excuse me?
-Driver: Well you look normal.
-Susana: I'm sad
-Driver: We're all sad
-Susana: I see things
-Driver: what kind of things? You mean like trippin?
-Susana: Kinda
-Driver: Well they should put you on Lennon
-Susana: I'm not John Lennon"

"Then what the fuck is going on inside my head, uh!? What's your diag-nonsense?"

"That's what ther-rape-me is all about."

9.4.07

15 fucking good reasons to date me, enumeration mode part 3.

1 commentaires
  1. I'm a good cook and I'll probably let you sneak a taste.
  2. I like watching football, hockey and even baseball. With beer and nachos, please.
  3. I smell pretty good.
  4. I'm funny. No, I mean, really.
  5. I'm in a good mood when I wake up.
  6. I'm a good nurse..!
  7. Ok. Yeah. I'm nice AND naughty. Both.
  8. I got no PMS. Really. (Yay!)
  9. I'd fuck Angelina rather than Brad.
  10. I don't change the radio station while someone else drives.
  11. I'm a good camper.
  12. I can be ready in 10 minutes or less.
  13. I'm proud of my booty.
  14. I'm not a vegetarian anymore
  15. I'm me. (That's probably the best reason.)

4.4.07

Les 10 nourritures dont me gaver, énumération mode part 2.

0 commentaires
  1. Le crabe.
  2. Le chocolat.
  3. Les crevettes.
  4. Les oeufs bénédictine.
  5. Les pâtes.
  6. La poutine.
  7. Du gâteau au fromage de chez Rockaberry.
  8. La noix de coco.
  9. L'ananananananas.
  10. La pizza végétarienne.
0 commentaires
Awww..! Un reportage sur la clam Stimpson réussit à m'émouvoir.

J'm'ennuie vraiment de la Côte-Nord pour dire des affaires de même.

Sur-vivre.

0 commentaires
Depuis quelques temps, j'essaie de vous écrire ici, sans succès vraiment. Je cherche les mots, semble-t-il que je les aies perdus de vus pour un moment. Soit qu'il ne restait plus rien à dire, soit que je ne savais plus comment le dire. J'avais tellement de confidents à qui répéter mon histoire, ce que je vivais, que peut-être que c'était ça. On me condamnait d'avoir parlé, d'avoir tout dit. J'avais eu à faire face dernièrement à des constats tellement durs à digérer que le malaise s'est transformé en déguelis de mots. Peut-être que c'était ça. Souvent, je me reprochais d'être moi-même. Parce qu'on m'avait reproché l'essence de ce que je suis, fallait que je doute, thérapeutiquement, de moi. Qui étais-je et pourquoi? Si j'étais de celles qui croyaient que les choses sont meant to be, alors pour quoi j'étais faite? De quoi j'étais faite? Les questionnements du genre sont à la fois beaux et souffrants. Beaux, parce que je me vois grandir à une vitesse folle au fur et à mesure que je comprends et souffrants parce qu'en fouillant dans nos plaies les plus profondes en ressort parfois une douleur telle que l'on désire ardemment mourir sur le coup. Je me sens fatiguée, physiquement, mentalement, sentimentalement. Je sais d'ores et déjà que je vais survivre, sur-vivre. Réussir à faire du neuf avec du vieux. J'appellerais peut-être ça du recyclage d'âme. Un beau gros ménage du printemps. Ça va sentir le propre talleur.

"Some people are afraid of what they might find if they try to analyze themselves too much, but you have to crawl into your wounds to discover where your fears are. Once the bleeding starts, the cleansing can begin. "*Tori Amos

Manifeste important.

0 commentaires
À toutes celles qui ont dû subir ce terme pernicieux.

Je ne suis pas une groupie.
Si je vois certains groupes plusieurs fois par mois, c'est que j'aime ces groupes. Point barre.
Si je parle avec des musiciens, c'est que je m'intéresse à ce qu'ils ont à dire.
Si je fais le party avec certains d'entre eux, c'est que j'apprécie leur compagnie.
Si je m'installe systématiquement en avant, c'est que je veux qu'on me garroche le son en pleine face.
La profession de musicien n'est PAS un turn-on.
Je refuse qu'on me prête un tempérament de nunuche parce que je suis friendly avec des musiciens. Si j'étais friendly avec des garagistes, on en parlerait même pas.
Je refuse qu'on associe roadtrip avec groupisme. J'aimerais plutôt qu'on l'associe avec fun.
Je refuse qu'on associe obsédée musicale et obsédée sexuelle.
Je ne suis pas une groupie.

26.3.07

....

0 commentaires
J'ai mal à mon pays ce soir.

18.3.07

Mes habitudes bizarres; énumération mode, partie 1.

2 commentaires
  1. me croire dans un clip quand je me prépare et qu'il y a de la musique qui joue
  2. dormir avec un oreiller en travers du lit et une doudou.
  3. écouter Cité-Rock Détente quand je fais de l'insomnie.
  4. faire du ménage intensément tard le soir
  5. décorer pour Noël le 15 novembre et les laisser jusqu'au 15 juin
  6. m'acheter un coco de Pâques en forme de quelque chose de cute.
  7. écouter le canal Avis de recherche et aimer ça
  8. ouvrir mon laptop en me réveillant
  9. boire du lait en mangeant du spaghetti
  10. planifier des voyages qui n'auront jamais lieu

12.3.07

Caught a lite sneeze.

1 commentaires
"He was a lite sneeze, and not the flu. Guys would like to think they're the flu, but sometimes they're just a 'h'achoo'" *Tori Amos

11.3.07

On se laisse glisser, blesser.

1 commentaires
Il faisait beau en ce dimanche matin, beau comme on n'avait pas vu depuis longtemps. J'aurais du être heureuse, j'aurais du être satisfaite, mais non, rien n'y faisait.

Je pautaugeais dans l'insignifiance de mes relations interpersonnelles. L'absence de signification de ce que je vivais à l'intérieur, le vide dans lequel je plongeais tête première pour oublier un peu la douleur omniprésente de mon être tout entier, la tête comme le coeur. Comme le corps.

Ce corps qui ne supportait déjà plus de se transporter à gauche, à droite, en avant, en arrière, de haut en bas. Toujours partout, tout le temps, à chercher ce qui ne convient pas, ce qui comblerait un tant soit peu de ce plastique espace qui m'emplissait.

---

Je te trouvais si beau, si grand, si fort, si gentil. J'ai mal compris ce que tu m'as fait et pourquoi tu l'avais fait. Pourquoi se taire quand les mots sont simples à prononcer. Pourquoi insérer le couteau de la cruauté dans une plaie béante au coeur? Et j'haissais maintenant tous ceux qui étaient aussi beaux, aussi grands, aussi forts, aussi gentils que toi. Ceux qui te ressemblaient de près ou de loin, je les maudissais du regard. Et je m'en éloignais aussi vite que je le pouvais, avant que la nausée n'attrape mes lèvres et de vomir tout mon dégoût jusqu'à l'éternité, jusqu'à en mourir.


"La blessure vit au fond du coeur." *Virgile

7.3.07

0 commentaires
You're being fucking late, babe.

5.3.07

Instant.

0 commentaires
Je me sentais lourde dans tes bras
Pesante de douleur
J'aurais voulu crier
J'aurais voulu pleurer

Pas un son, pas un bruit.
Que ton souffle caressant l'air.


Je me sentais lasse dans tes bras
Affaiblie de tristesse
J'aurais voulu mourir
J'aurais voulu dormir

Pas un son, pas un geste.
Que ton regard qui m'apaise.


Il aurait fallu que je dise
Il aurait fallu que je le dise


Les mots désirent l'espace
Mais le temps noue la langue.

Se délier la confidence
Comprendre ce qui nous aliène.


Je me sentais lourde dans tes bras
lasse dans tes bras
bien dans tes bras.

1.3.07

Psychology 101.

4 commentaires
Let me get this straight. This kind of stuff happens ALL THE TIME. Girl calls, guy calls back, chats a bit, tells her to call back somewhere in the week, girl calls back a few days later, guy doesn't answer, doesn't call back. Girl is confused.

Before you get the girl condamned because "it's so obvious she's in love", WAIT. The story doesn't end here.

Sometimes it happens that a girl wants some sex. Awful but true. What's better than a booty call when the uterus quivers? Girl grabs the phone, dials a number and waits for a satisfying session of greco-roman fight in the bed. No calling-back. Frustrated uterus.

Let me explain you something that you guys don't seem to understand well. If the deal you have with the girl is that you are just sex buddies, please understand that when we call you, it's because we need to fuck really bad. We're really manly about that. Sure we are nice to you and we look at you with kindness because we like to spend time with you. And let's admit it, we like the way you make love to us. But it doesn't mean we're going to fall in love with you if you answer that damn phone.

And if you don't answer, you keep the girl wanting more. Awful but true. You're keeping her calling more and more and more. We all go:"Oh please. Not the "Ignoring trick" AGAIN." And that's bad because we just hate you for that moment. But if you call back and just say:"I'm so sorry, I'm busy right now, I have something planned, but I'm gonna call you back on (insert day here).", I swear to you she's gonna be quiet for a week or at least for a few days. Touchdown. But be sure you call the day you said you were going to call. If not, she's going to be upset AND she's gonna call you to make sure you know it.

So overall, that's it. Girls aren't that complicated. You guys, are.

28.2.07

Amal-ogie.

0 commentaires
Valérie: - Je comprends pas comment les gens font pour se tromper.
Amal: - Ah moi si, je comprends.
Valérie: - Je comprends pas comment tu peux tromper quelqu'un que t'aimes réellement de tout ton coeur.
Amal: - Un muffin aux bleuets et un gâteau au chocolat.
Valérie: - Hein?
Amal: - Mais oui, tu sais. Le muffin aux bleuets, il est bon, mais sans être à se jeter par terre. On en a l'habitude. Mais il est nutritif, il est là quand on en a b'soin, il est bon pour nous, il nous soutient. Le gâteau au chocolat, on le sait que c'est bourré de choses mauvaises pour la santé, on sait qu'il est pas bon pour nous, mais on l'aime tellement. Il est si bon au goût. Même si on sait le tort que ça cause.
Valérie: - Je viens d'avoir une illumination là, je viens de comprendre.

"La violence qu'on se fait pour demeurer fidèle à ce qu'on aime ne vaut guère mieux qu'une infidélité." * François de La Rochefoucauld

25.2.07

Côte-Nord, attends-moi.

0 commentaires
C'est une de ces journées où j'ai besoin de mettre ma soute d'hiver et d'aller jouer dans le banc de neige. De prendre mon frère et ma soeur par la main et de grimper dans l'bois pour aller se faire un camp. De me mettre le nez dans les épinettes. De plonger mes bottes dans la slush du mois de février. De tremper mes lèvres dans le chocolat chaud. De m'envelopper de flanelle en rentrant, le bout du nez gelé.

Papa, fais du feu dans la cheminée. J'irai bientôt, je verrai bientôt.

24.2.07

Caliss.

0 commentaires
blood roses
blood roses
back on the street now
can't forget the things you never said
on days like these gets me thinking

when chickens get a taste of your meat
chickens get a taste of your meat

you gave him your blood
and your warm little diamond
he likes killing you after you're dead

you think i'm a queer
i think you're a queer
i think you're a queer
said, i think you're a queer
and i shaved every place where you been
i shaved every place where you been

god knows i've thrown away those graces

the belle of new orleans tried to show me
once how to tango
wrapped around your feet wrapped around like good little roses

blood roses
blood roses
back on the street now
now you've cut out the flute
from the throat of the loon
at least when you cry now
he can't even hear you
when chickens get a taste of your meat
when he sucks you deep
sometimes you're nothing but meat


"You know, when she says, I think you're a queer, well, I think you're a queer and I've shaved every place where you've been, boy, God knows I know I've thrown away those graces... it's very clear that the war has begun. You've just walked into the record and the war has begun. The blades are out. And she's become a piece of meat in her mind, she's willing to cut out her voice, she's willing to cut out the flute from the throat of the loon, at least when you cry now he can't even hear you. It doesn't matter who the people are, you know, and if you resonate with letting yourself go that far to be needed or to keep something going, well, do you need another pound of flesh? What do you need, what more do you want?"

"'Let go and love,' fuck that shit! My heart is scarred. I have a tear running down the middle of it and I'm not ready to say, 'Let go and love.'" *Tori Amos

Life sucks sometimes.

0 commentaires
And then, I just sat there and cried.

14.2.07

La St-Valentin, sait plate.

1 commentaires
Maudite journée plate. D'abord, faisait tempête dehors et fallait que je me lève pour aller travailler pareil. La radio me fait chier en répétant au 2 secondes que y'a donc pas d'école nulle part pis que C'EST LA ST-VALENTIN, AIMEZ-VOUS BANDE DE CAVES. "Ohhhhhh c'est donc romantique, moi mon chum là." Bleh caliss. Rappelons que je travaille dans une bijouterie. Don't get me wrong, j'adore mon boulot. Mais aujourd'hui, c'était plein d'hommes "romantiques" près à acheter n'importe nawak "parce que c'est la St-Valentin et qu'à la St-Valentin, on donne un cadeau à sa blonde." C'est plate de même. On se sent obligés d'acheter un présent à l'autre, parce que c'est le 14 février. Coudonc, c'est-tu moi, ou c'est juste cave de setter une date dans l'année pour dire à l'autre qu'on l'aime? Ça fait que j'ai passé la journée à rouler des yeux en voyant des gars, des filles avec des fleurs dans les mains, du monde chercher un cossin à donner ou une carte cute. J'ai mangé le chocolat que mon boss m'a donné et j'ai eu l'air bête toute la journée, parce que c'était une journée à chier. Et j'ai fini ça en allant voir Plaster/Dee au Café Campus. Ça aussi c'était vraiment plate. Alors tout ça pour dire que le 14 février, c'est une date pas comme une autre, d'un bord comme de l'autre. Soit ça nous enchante, soit ça nous fait royalement chier. Mais rien pour nous laisser indifférents, ça c'est sûr.

364 jours avant la St-Valentin 2008....

13.2.07

Célibat reprezent.

5 commentaires
Les yeux les plus bleus que j'aies jamais vu. Le plus beau sourire qu'on m'a jamais présenté. Le meilleur baiser que j'aies jamais goûté. Les plus belles gentillesses. Le cul sur la sécheuse, la tête dans l'alcool, ma langue sur la tienne, ton corps sur le mien, ton odeur, le temps, l'eau, le savon sur ta peau, sommeil. T'aimer et puis recommencer. Encore.

Pardon d'avoir laissé un peu de moi dans tes draps. C'était dimanche matin et j'avais soif de quelqu'un comme toi.

12.2.07

Daillemanche sournois.

0 commentaires
J'aurais dormi dans tes bras, mais je savais que ce n'était pas la chose à faire. Je savais ce qu'il fallait que je fasse, même si c'était ce qui était le plus difficile à faire pour moi: te repousser du mieux que je le pouvais.


_____

J'aurais aimé que mon dimanche soit éternel.

11.2.07

Partyyyy!

0 commentaires
Trop d'alcool, les mots me manquent, je me déclare officiellement hors d'usage jusqu'à demain matin!

Je serai de retour lorsque mon cerveau va avoir cessé de tourner dans sa boîte!

Bisous!
xxx

8.2.07

You don't need to read this.

0 commentaires
La neige qui craque sous mes pas, réflexion d'un soir d'hiver qui a trop longtemps duré. L'hiver qui tanne, l'hiver qui s'étend de tout son long, les étoiles above invisibles à l'oeil, there's in the sky light that I can't see. J'suis pas capable de voir la lumière dans ma main, dans mon dos, devant les yeux. Savoir s'arrêter, se bloquer, anticiper les frappes. J'ai sur la langue un goût de glace.

Heart. Head, Heart. Head. Head. Heart. Head. Head. Head.
Coeur. Tête, Coeur. Tête. Tête. Coeur. Tête. Tête. Tête.

Code morse d'une échappée belle.

6.2.07

Réflexion pertinente

0 commentaires
He's not that into you if he:

-doesn't call you back
-"forgets" to call you
-doesn't want you to call
-asks you to leave after sex
-doesn't compliment you
-doesn't pay attention to you
-keeps everything secret
-sees someone else
-pretends he's too tired to see you
-always seems busy
-doesn't listen when you talk
-doesn't show he cares.

4.2.07

Deux ans plus tard... HEY HEY WO!

0 commentaires
Disorder | Rating
Paranoid: High
Schizoid: Low
Schizotypal: Moderate
Antisocial: High
Borderline: Moderate
Histrionic: High
Narcissistic: High
Avoidant: Moderate
Dependent: High
Obsessive-Compulsive: Moderate

URL of the test: http://www.4degreez.com/misc/personality_disorder_test.mv
URL for more info: http://www.4degreez.com/disorder/index.html

Au pluriel.

2 commentaires
Je vis ma vie défiler devant mes yeux comme si je l’avais déjà vécue. Je la déroulais devant mon conscient comme une bobine de film se déversant dans mon inconscient. J’étais subjuguée par cette vie, chaotique, parsemée de virages en épingle, qui me fondait dans les mains, filait entre mes doigts. Ça grouille, c’est plein de batailles et de contradictions. J’étais, je suis, je serai, au pluriel.

J’étais la gentille fille qui pliait devant la grâce de la méchanceté et qui traversait la pluie d’injures et de cruauté. Je pataugeais dedans, sans même réaliser que l’eau s’infiltrait de toutes parts, insidieusement, jusqu’au creux de mon cœur. J’étais celle qui avait mal en silence, jusqu’à en vomir ses noires pensées sur le papier ou le clavier. J’étais la deuxième maman, le refuge, les peurs, les pleurs. J’étais l’adolescente, mal dans sa peau, rejetée, qui hurle en silence. J’étais le cristal brut qui luit dans la noirceur. La tempérance, la tempête, la pluie. La bagarreuse essoufflée. Celle qui, malgré tout, souriait, l’âme sauvée par la musique et par l’amour.

Je suis mon âme et mon corps à la fois, le transparent et l’opaque, l’or et l’acier. Je suis la femme que j’ai sculpté à partir d’une montagne d’années, celle que vous avez aussi modelée, sans le savoir, en catimini. Je suis la colère apaisée, le calme qui coule doucement. Je suis aussi la guerrière brave au front d’une bataille éternelle. Je suis feu, vent et eau. Je suis humaine, j’ai mes qualités, mes défauts. Je suis le bras qui agrippe au dernier moment. Je suis la girouette qui virevolte avec le vent. Je suis la bibliothécaire sérieuse, qui fouille, qui classe les documents intérieurs, ceux qui ne sont jamais à l’ordre. Je suis l’éternelle insatisfaite, exigeante et franchement déplaisante. Je suis la déjantée, prête à faire sauter la ville, à faire disjoncter la planète sur un coup de tête. Je suis aussi la coquine qui te regarde dans les yeux en te faisant plaisir, celle qui se dénude sans gêne et qui agit sans pudeur. Je suis la cantatrice qui se plaît à chanter les hymnes de sa vie, les mots qui couvrent son quotidien.

Je serai la femme réussie, l’absolution espérée. Je serai Maman, femme et amante. Je serai prolifique, profonde et réfléchie. Je serai fête, instrument et musicienne. Je serai professionnelle, accomplie et fière, fière comme jamais. Je me tiendrai droite, mais saurai m’incliner quand il le faudra. Je n’oublierai jamais les gens que j’ai aimé et qui m’ont aimée. Je serai celle dont j’ai toujours rêvé.
"Les femmes ne sont guère changeantes ; elles restent elles-mêmes, jusque dans leur contradictions."*Henri de Régnier

Blibliothèque

0 commentaires
Vous savez où j'ai le goût de m'en aller, là, maintenant?
Dans une bibliothèque. L'odeur des pages, du papier encré, l'air imprégné de littérature, de connaissances, d'idées. La texture des fibres, le presque silence si captivant, les têtes qui pensent, l'absence de débordement d'émotivité. Le calme plat.
"Une bibliothèque, c'est le carrefour de tous les rêves de l'humanité."*Julien Green

Any_way_out.

0 commentaires
J'étouffe, j'ai peine à respirer, à cause du coup de poing que tu viens d'm'asséner.
Tu vis, tu grandis, tu meurs. T'es au courant que tu joues avec mon coeur?
J'ai trop de haine, trop de peine, pourquoi ça m'arrive encore?
J'ai pourtant été une bonne fille, j'ai pourtant fait mes devoirs.
Pourquoi ça me touche encore? J'aimerais avoir un coeur de pierre, des fois.

Pourquoi ça fait si mal d'avoir le coeur à découvert, d'avoir le coeur à découvert?

J'ai pas le goût de faire la guerre encore, j'ai le goût de faire l'amour encore.
J'ai pas le goût d'avoir mal encore, j'ai l'goût d'être bien encore.
Mon passé me hante, je suis la première aux barricades.
Pourquoi ça finit toujours en parade?

Pourquoi ça fait si mal d'avoir le coeur à découvert?