27.6.07

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Faire de la moto avec Papa = full love.
Ça va viiiiiiite :)

26.6.07

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Voyage à Baie-Comeau = 58$
Manger de la truite fraîche sur le barbecue = priceless.

Ce que j'ai dit, ce que j'ai pas dit, ce que j'aurais dû dire et ne pas dire, ce que j'ai envie de vous écrire..

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Je ne sais toujours que dire. Il y a quelques temps, un être que j'aimais profondément m'a quitté. Oui, je le serre toujours en rêve. Non, je ne lui en veux pas. Oui, je couve toujours l'espoir de marquer encore un jour son dos de mes étreintes. De toucher doucement ses lèvres, en confort, en confiance. Non, je m'essaierai pas de le convaincre de revenir. Lui seul peut s'en convaincre. Quand il m'a annoncé les tristes lettres de ses intentions, j'ai eu mal. Mal à m'en déchirer l'âme, mal à m'en geler l'air, mal à vouloir m'en expier. J'ai perdu mon souffle en une seconde. J'ai dit que je comprenais, j'ai dit que je respectais sa décision, que je n'essaierais pas de le retenir, et c'était vrai. Je n'ai posé que quelques questions, refusant d'aller trop loin dans ma curiosité de ce qui pouvait l'avoir mené là. Ce qu'il ne sait pas, ce que je n'ai pas dit, c'est que j'avais vécu pareil. L'étouffement qu'on ressent après 2, 3 semaines de fréquentations, quand l'autre entre trop dans notre vie qu'on en ressent le besoin de l'évacuer illico, le sentiment que jamais nous ne serons bien avec personne, que jamais nous ne réussirons à faire taire la petite voix du doute. J'en ai fait l'expérience, avant de rencontrer mon ex, qui est par la suite devenu mon meilleur ami. J'étais folle de lui, jusqu'à ce que je me rende compte que c'était vraiment réciproque, trop réciproque. Ca m'a fait lancé sur un méchant badtrip de "je l'aime-tu, je l'aime-tu pas? J'veux tu ou ben j'veux pas?". En me donnant un bon coup de pied mental là où ça fait mal, je me suis dit un gros FUCK OFF, je fonce de toute façon. Ceux qui sont plus proches de moi connaissent la suite: j'ai vécu un véritable roman d'amour avec un gars extraordinaire pendant 3 ans et demi. Ça, je l'ai tus. Pourquoi, comment j'en ai aucune idée. Peut-être que j'aurais dû parler. Je sais pas trop.

Et donc, je vis un peu sur le radar depuis. Je me lève, je vais travailler, je mange, je discute, je pense, des fois trop à lui. Beaucoup trop. Pourtant, je réussis seulement à sourire ce faisant. Je revois son petit air de malcommode, son nez aquilin joli comme tout, ses grands yeux brun-vert qui toisent les miens, des beaux moments, des fous rires, de l'amour tout plein, du sexe aussi. Des minutes inestimables en richesse dans mon coeur. Je lui ai dit ça. Il m'a rendue heureuse, même en court, même en accéléré, comme je l'avais rarement été. J'étais fière de nous, de notre couple, de lui aussi.

Et quand je pleure, quand je suis triste, c'est qu'il me manque terriblement, que j'envie cette sérénité que j'avais, ce bonheur que je tenais entre mes mains. Je me languis de le revoir, de le toucher, de lui parler, ou d'être là avec lui, tout simplement. Peut-être que je suis juste nostalgique, romantique ou vraiment idéaliste, mais ça me manque un peu, ce tout petit rien du tout, très court, qui m'a propulsé vers les étoiles, mon étoile.

J'en mourerrai pas, oh non, je survivrai comme toutes les autres fois où j'ai cru mourir d'ennui, d'amour, de désir. Mais j'essaierai de vivre pleinement cette peine d'amour, en me disant, comme quelqu'un de sage me l'a rappelé, que ça signifie que j'ai aimé, très fort, et qu'on m'a aimée aussi. Pas assez pour rester, j'en conviens. Mais tout de même, on m'a aimée, et on l'a bien fait en plus, malgré la fin un peu abrupte de l'histoire. Mais après tout, est-ce qu'on ne dit pas aussi que les gens heureux n'ont pas d'histoire?

"je marche à toi, je titube à toi, je meurs de toi
lentement je m'affale de tout mon long dans l'âme
je marche à toi, je titube à toi, je bois
à la gourde vide du sens de la vie
à ces pas semés dans les rues sans nord ni sud
à ces taloches de vent sans queue et sans tête
je n'ai plus de visage pour l'amour
je n'ai plus de visage pour rien de rien"
*Gaston Miron, La marche à l'amour

19.6.07

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«je n'écris pas pour me racheter, je n'écris pas pour te plaire. je n'écris surtout pas de belles paroles en l'air.» [karkwa]

17.6.07

Insomnie devant la télé, mon portable me tient compagnie.

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Je me réveille en pleine nuit
En fait, je n'ai pas vraiment dormi
Je suis toute seule dans mon lit
Je n'ai pas vu quand tu es parti

J'ai encore dans mes mains
Ton dos empreint de caresses
Je prie ton nom en vain
Pour éteindre ma détresse
Je t'ai encore dans mon coeur

16.6.07

Kindness for you.

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I could hang out in a hopeless bar
Figuring out how the hell I've come so far
I could get any jerk in my bed
Just to make sure I am not dead
But I'm too kind for that.
Too kind for that.

I could drink all the wine and beer
Just because I miss you, my dear
I could lay on this floor forever
And wait for you to think I'm clever
But I'm too kind for that.
Too kind for that.

I could call you on the phone
To make sure I don't feel alone
I could send you a thousand messages
To tell you what my love presages
But I'm too kind for that.
Too kind for that.

There are a plenty of things I'd love to do
To utterly forget every piece of you
Maybe it's just that I feel sad
Maybe it's just that I'm somekind of mad
Or what really gets me low
Is that my life misses your glow.

I could make up a story
That denies that you had any glory
I could despise you, beautiful man
Knowing that this doesn't make sense
But I'm too kind for that.
Too kind for that.

I could confront you with the reasons you gave me
And make you see that it's not all harmony
I could write down all what you said
And tell you what you could have done instead
But I'm too kind for that.
Too kind for that.

I won't do any of those things
'Cause it won't give me any wings
To fly away from your souvenir
So let me run away with a tear
Let me lock away this pretty treasure
So I secretly love you without measure
Let me be that kind
Let me make up my mind
Slowly.

What will happen to us?
Love will fly out in dust
I guess we still could be friends
That's what happens when your heart bends
And this way, there will be no bitter end.
No, there will be no end.


"C'est toi, toi et toi et la blessure inlassable des rêves de tes pas futurs."-Gaston Miron