29.7.07

M'accrocher.

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"Avancer, c'est vain
Quand y'a rien à l'horizon
À mes pieds, y'a un ravin
Mais j'en vois même pas l'fond
À quoi bon chercher plus loin
Quand c'est pour creuser encore plus profond"

23.7.07

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J'ai passé une superbe fin de semaine. Vraiment. Plus belle, plus grouillante, plus fascinante et pleine d'amour que ce que j'avais vécu depuis loooongtemps. Môman et Beau-Papa sont passés faire un tour dans la métropole voir la tite-fefille. Occasion de voir mon Demi, que je ne vois pas assez souvent à mon goût, et de rencontrer sa Dulcinée, qui est adorable comme tout en plus d'être hyper gentille.

Vendredi soir, c'est moi qui les ai reçu à souper, avec mes merveilleuses poitrines de poulet farcies au fromage et proscuitto (Oui, certains s'en délecteront encore de mémoire!) préparées de mes blanches mains sous leurs yeux. Beau-Papa a eu la brillante idée, Dieu merci, d'aller porter les bouteilles accumulées depuis un an: 31,80$ Je me suis rappelée que j'avais une fenêtre sur ce mur-là. C'est pas qu'on est alcooliques mais...

Samedi, je suis allée les trouver tôt chez Demi à Outremont pour une journée de balade à pied dans l'excitante ville de Montréal. Premier arrêt chez IKEA, Môman se peut pu. Remarquez, moi non plus, je me peux pu, je suis une mordue de déco, et si je pouvais, je remeublerais en neuf mon gros et grand 4 et demi. Mais bon, comme faut se limiter, j'ai choisi un beau ciel de lit, vu que j'ai personne pour me traiter de kétaine, des fourchettes parce que j'en ai pu, et quelques chandelles pour me créer de l'ambiance tuseule. Môman est contente de voir sa fille et lui paie sa facture. Merci Mom :)

Ensuite, promenade au marché Jean-Talon, Môman trouve ça ben beau! Beau-Papa s'achète des prunes, je fais goûter à ma mère la crème de marrons. On s'achète des jus fancy, on goûte aux "meilleurs beignets au monde". Je m'achète des cerises, parce que c'est la seule place où ma langue travaille ces temps-ci. Ça trompe le temps, et la chaleur.

On retourne à Outremont beach prendre la Dulcinée, qui vient terrasser avec nous. Je suggère les 3 Brasseurs, motion adoptée à l'unanimité par les Montréalais, mais aussi par les régioneux, qui ont hâte de découvrir le célèbre bistro. S'ensuit bière (Beau-Papa commande le litre, en nous obstinant qu'il avait dit "pinte"), blonde, blanche, blanche banane, sangria à volonté, nachos. Par-dessus, wraps, burgers, flemms. Mal de ventre, on marche un peu.

Mettons quelque chose au clair: depuis ma tendre enfance, j'ai une peur inexpliquable et inexpliquée et complètement irrationnelle des feux d'artifices. Mais comme Môman les adore et que moi, j'adore mon unité parentale, je lui propose d'aller voir les feux près du pont Jacques-Cartier. Elle est enchantée. Je suis près de la crise d'angoisse les 5 minutes avant le début du spectacle mais je me contrôle. ÇA COMMENCE!!!! Ça paraît que c'est le tour des Français. Mais c'est vraiment magnifique comme fresque à ciel ouvert, tellement que je ne peux m'empêcher de m'extasier de façon répétitive du genre:"Haaaaaaan tchek comme lui yé beau!!! Haaaaaan! WOOOOOOW!" Je ne regrette pas ma suggestion et je m'endors complèmement sous le charme des lumières.

Dimanche, on décide d'aller au Biodôme. Je ne suis jamais allée et tout le monde en a envie. Ça aussi, c'est enchanteur! Y'a des petits singes oranges, des oiseaux bleus, des canards! Mais vous auriez dû voir ma tronche devant l'aquarium géant, reproduisant le St-Laurent. J'étais ébahie devant tant de splendeurs, les yeux écarquillés, autant que le petit bonhomme de 2 ans à côté de moi. J'ai du mal à passer au pavillon suivant. Mais ce qui suit est encore mieux. En entrant dans la zone, je reconnais l'odeur. Ça sent le varech, ça sent le sel. Y'a des étoiles de mer, je me colle la face dans le plexiglass. Oh, des oursins! Les mêmes que je faisais sécher plus jeune. Le guide nous explique comment ça fait pour se déplacer. Ça, je savais pas. On bouffe un hot-dog dehors, et on se quitte pour le lendemain, je vais aller déjeûner avec eux avant leur départ.

Sur le chemin du retour, je décide d'aller rejoindre les Amis au Piknic Électronik sur l'île Ste-Hélène, en attendant que mon Paternel décide d'appeller pour venir me rejoindre qu'on passe une partie de l'après-midi ensemble + souper + soirée. Il tarde à appeller, j'ai donc le temps de griller un peu et de boire un thé glacé tout en dandinant de la tête sur de la très bonne musique électro. Quelques heures plus tard, c'est à l'Académie qu'on soupe, après une bonne sangria tassée. Je choisis évidemment les moules, inspirée par le varech de ce matin-là. J'ai une bouteille de vin rosé, et je bois beaucoup, trop. Je deviens volubile et aborde certains sujets délicats, ma rupture, mon autoagressivité, sa tentative, mon estime de moi. On décide d'aller faire passer ça au Café Céramic plus loin sur St-Denis. Moi et Belle-Maman, on fait des coffres, Paternel jette son dévolu sur la grenouille. Ça relaxe. J'ai envie de le revoir le lendemain, mais il ne veut pas repartir de Repentigny pour re-rentrer dans Montréal, alors on se dit aurevoir pour quelques mois. M'enfin. J'ai compris quelques choses à son sujet, des choses qui vont m'aider à mieux cheminer. Je vous en reglisse un mot plus tard, je dois aller au dodo, nouvelle job m'attend demain.

Bisoux, merci de me lire ;)
-Val

22.7.07

Kéééétaine!

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Chanson ultra kétaine que j'aimerais don avoir écrite...



"Don't You Forget About Me" - Enrique Iglesias

They say love is just a game
They say time can heal the pain
Sometimes you win, sometimes you lose
And I guess I'm just a fool
I keep holding on to you

I told you once you were the one
You know that I'd die for you
Oh it hurts to see you go
Oh this time you should know
I won't try to stop you

Don't you forget about me baby?

Don't you forget about me now?
Some day you'll turn around and ask me, why did I let you go?

So you try to fake a smile
You don't wanna break my heart
I can see that you're afraid
But baby it's too late
'cause I'm already dying

Don't you forget about me baby?
Don't you forget about me now?
Some day you'll turn around and ask me, why did I let you go?

20.7.07

Mon chat, 8e merveille du monde.

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Les gens qui me connaissent bien savent que mon chat occupe une place importante dans ma vie. Ce matin, en la contemplant, en la regardant dans les yeux, elle qui me miaulait son affection, j'ai eu le goût de lui écrire la plus belle des tirades. J'avoue, on peut qualifier ça d'excessif et même, à la limite, de personnification. Mais c'est que je l'aime, cette petite boule de poil.
D'abord, c'est comme moi un être indépendant, mais qui a besoin de tendresse, ne serait-ce qu'en petites doses. C'est de la voir arriver en miaulant, les yeux rivés vers la hauteur de ma silhouette. De la voir se coucher en boule sur la partie la plus moelleuse de mon lit, de me faire les beaux yeux, de la voir se laver de façon impromptue, de la manière la plus soignée, en plissant du nez. De la voir retontir quand je siffle pour l'appeller, quand je chante et que je joue de la guitare, quand je pleure et que j'ai besoin de réconfort. Elle lèche alors mes larmes une à une et se campe la tête dans mon cou en ronronnant, l'air de dire: "t'en fais pas, ça va aller." C'est une amie, une confidente sûre, et une présence même quand il n'y a personne.

18.7.07

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J'ai besoin de mon wake-up call quotidien. J'ai besoin d'entendre l'indifférence. J'ai besoin de me sentir bien juste après m'être sentie toute croche. Besoin de comprendre, d'apprendre et de synthétiser ce que je vois, ce dont je suis consciente, dans certains moments de lucidité. Je suis comme dans un entre-deux, où je ne sais plus si je dois regarder devant, derrière, à gauche ou à droite. Dans un espèce de carrefour giratoire dont je ne sais choisir l'issue.

15.7.07

Un mois, et je suis encore sobre...

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Kelly Clarkson - "Sober"

And I don't know
This could break my heart or save me
Nothing's real
Until you let go completely
So here I go with all my thoughts I've been saving
So here I go with all my fears weighing on me

Three months and I'm still sober
Picked all my weeds but kept the flowers
But I know it's never really over

And I don't know
I could crash and burn but maybe
At the end of this road I might catch a glimpse of me
So I won't worry about my timing, I want to get it right
No comparing, second guessing, no not this time

Three months and I'm still breathing
Been a long road since those hands I left my tears in but I know
It's never really over, no

Wake up

Three months and I'm still standing here
Three months and I'm getting better yeah
Three months and I still am

Three months and it's still harder now
Three months I've been living here without you now
Three months yeah, three months

Three months and I'm still breathing
Three months and I still remember it
Three months and I wake up

Three months and I'm still sober
Picked all my weeds but kept the flowers

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Tsé y'a des fois que t'es tellement en crisse que t'en pleures. T'es juste TELLEMENT en CRISSE.

J'ai tu hâte de la faire fermer, vos yeules!

9.7.07

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Oh putain d'merdasse de connerie à chier.

Love is a fucking mess.

8.7.07

Prise de conscience.

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J'en ai fait part cette semaine, devant une bonne broue, à une lectrice assidue. J'ai réalisé que le titre de mon blog était faux. Non, ce n'est pas pas les préoccupations du W. Walelia n'écrit pas sur ce blog. C'est Valérie, elle et elle seule qui remplit les pages web de ses états d'âme, de ses réflexions, de ses expériences, de ses peurs, de ses rires aussi. Walelia est un pseudo-personnage, mi-naïve mi-bitch créé en 2004, inspiré de Valérie, mais beaucoup plus virtuelle que moi. Beaucoup plus frondeuse parfois, frimeuse, et pas barrée. Désormais, je garde le Miss Mademoiselle qu'un ami m'avait attribué, mais remplace le double-v par un simple v. Remarquez la belle métaphore inconsciente du double-v. Double personnalité, clone, jumelle maléfique ou angélique, je ne sais trop! Ce qui est drôle, c'est que 95% des gens qui me connaissent ici m'appellent par mon surnom, remplaçant de temps à autre le Val par Wal. Je m'y reconnais, le personnage étant trop peu loin de la vérité. Mais je me suis aperçue qu'elle prenait parfois la place qui ne lui revenait pas, comme ici, où c'est le journal intime de la "vraie" moi. Ce n'est donc pas une coupure nette, mais bien la continuité de ce que j'ai écrit jusqu'à présent, mais maintenant sous mon vrai prénom.
-Miss Val
"Un des plus beaux cadeaux que nous ait fait la vie, c'est quand notre prénom a l'air d'un mot gentil." -L'essentiel, Ginette Reno
PS: Oui, j'aime à penser que Valérie, ça fait gentil ;)
REPS: Prénom : Valérie Courageuse (latin)

Memorable quote

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"It's not about being in love, it's about him being really stupid."
-a coworker.