26.8.07

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J'ai finalement dessiné ton portrait. Ça m'a fait du bien.
J'ai ensuite dessiné le chat. Elle a eu l'air d'apprécier son portrait.

J'ai joué au Scrabble. Paraît que ça change les idées. J'avais beaucoup d'autres mots en tête que ton nom. Bon signe.

J'ai eu un courriel d'une amie. Elle m'a écrit ce que j'avais besoin de lire.

J'ai regardé un livre d'images, parcouru les photos. J'ai imaginé un voyage. Fallait absolument que je comptabilise les sous lundi.

J'ai entendu une chanson que j'aime. Ça m'a rappellé des souvenirs, dans lesquels tu n'étais pas. Pure coïncidence.

Si t'es souvent dans mes pensées ces temps-ci, pardonne-moi, c'est que je veux bien penser à toi. J'ai mes hauts, mes bas, mes peurs, mes angoisses, mes joies aussi. Je vois bien des gens, je suis bien entourée. C'est pas faute de querelles, mais disons que je choisis les gens maintenant. Ceux qui font partie de ma vie. Pardonne-moi si je t'ai laissé croire autre chose, mais cette fois, la personne que je choisis, c'est moi.

N'aies crainte. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.

25.8.07

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J'ai compris pourquoi on s'était laissé au tournant du chemin.

On s'aimait trop peu, on s'aimait trop mal.



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J'ai envie de dessiner ton portrait. Peut-être qu'ensuite, j'oublierai ton beau visage. Chaque trait de crayon, chaque ombre de ta peau se glissera dans l'oubli pour m'envoyer qu'un ami fidèle. Dénuer ton aura de sexe, attaquer les attirances, se balader dans l'intellect pour oublier qui nous fûtes, voir nos affinités plutôt que nos corps. J'ai envie de partager avec toi une bouteille de vin, de parler de tout et de rien. De t'embrasser pour le plaisir, sans que ça n'implique rien. Sans qu'il n'y ait de quiproquo. Je n'ai pas envie de partager mon lit. J'ai envie que tu partes.

22.8.07

En direct de mon cerveau.

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Je sais pas trop pourquoi j'angoisse. Je sais que tout ce que je pense en ce moment est irrationnel. Pourtant, j'y pense pareil. L'école, ça arrive ben trop vite, je suis pas assez préparée, je sais pas si j'ai tout, y'a personne qui me dit rien, j'ai peur de me tromper. De pas savoir où je m'en vais et de passer pour une tête en l'air. Y'a un cours que je peux même pas rentrer dans mon horaire pis ça me fait chier, falloir je me débattes avec la logistique administrative en passant pour une conne qui retardes et tout. Je sais pas si je vais être correcte dans mes sous, si ça va bien aller, si je vais aimer ça. Ça me fout la chienne grave. Pis là avec mes horaires de travail, est-ce que ça va bien aller, je sais, mais j'adore ma job, j'adore le monde avec qui je travaille, sauf que j'angoisse, j'angoisse sans raison, j'ai peur de pas être à la hauteur, j'ai peur de faire des erreurs parce que je suis fatiguée. Faut que je comprenne que S., elle m'aimera pas moins si je fais des erreurs. Je me sens mal à chaque fois que je fais une gaffe, j'ai l'impression que c'est la fin du monde, qu'elle va m'en vouloir et pourtant je sais que non. Faut je me laisse le temps, elle comprend, faut que je le comprenne. Dans le fond, je sais que je suis capable mais je le comprends mal. Je me vois poche. Pis, lui, je l'ai appelé trop souvenjt ces temps-ci, là il va se mettre des idées dans la tête, comme quoi je l'aime encore et tout. C'est pas tout à fait faux, je peux pas me détacher illico mais en même temps, je sais que le pire est passé, sauf que quand je l'appelle, je me sens coupable, sur la corde raide en attendant un jugement. Je l'ai appelé à chaque fois pour un motif particulier et ça il ne peut le savoir puisqu'à chaque fois ça a avorté avant. Mais là, j'ai peur de son jugement, de ce qu'il pense, de le perdre aussi. J'aimerais l'avoir comme ami, sans avoir peur de mes gestes, de ses pensées. Point barre. C'est compliqué les relations d'humain. J'aime pas ça avoir peur, ça devrait pas m'empêcher d'avancer. Je le sais ça. Je le sais que dans le fond je m'en fais pour rien. Y'a une phrase qui me reste dans la tête. "Repose-toi s'il le faut, mais n'abandonne jamais." Merci So.

4.8.07

De mes nouvelles, bonnes nouvelles.

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Par où commencer? J'ai une nouvelle job que j'adore. C'est un emploi très valorisant, très dynamique, où l'on se développe beaucoup. Je passe ma journée à chercher des solutions, ce qui est pour moi très constructif. Je développe de nouvelles qualités, je m'ajuste, j'évolue, dans tous les sens du terme. Et plus je me vois aller, plus ça me motive à aller plus loin, à me dépasser, à continuer sur ma lancée.
Aussi, je contrôle beaucoup mieux mon stress. Je le comprends mieux, je le gère mieux. Je comprends la source principale de mon stress. C'est moi. Je génère du stress, inutilement, comme ça, parce que je le veux. Je presse mes épaules de toutes sortes de choses lourdes, j'incline mon dos sous le poids de ses choses, que j'ai choisi de mettre sur mon corps et mon mental. Je me rends coupable de plusieurs évènements, sans raison. Et j'essayer d'arrêter de le faire. De me rendre compte quand je le fais et d'arrêter le processus en cours. De faire un gros "FUCK OFF" et de penser à moi. Juste à moi.
Je discute avec le chat, je la force à m'aimer, j'en prends soin. Ça m'occupe. Je parle aussi à mon grand-papa, qui apparemment veille sur moi et m'aider à me "re-grounder" avec ce qui m'entoure. Je me concentre à m'écouter. À me connaître, à m'apprécier. À voir ce que je suis, ce que j'aime, ce que je veux. J'ai découvert une nouvelle sérénité. Et je l'apprécie grandement.
Ainsi vont les bonnes nouvelles. On peut dire que c'est le beau temps après la pluie, le soleil qui rayonne un peu tout partout. Les papillons, la liberté. Le vent qui m'emporte. Ça me rend poétique, c'est vrai. Mais, par dessus-tout, ça me rend fière. Fière d'être ma meilleure amie, d'être heureuse sans l'aide de personne, de me comprendre mais surtout de m'écouter.
"Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre."-Miguel de Cervantès