28.2.07

Amal-ogie.

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Valérie: - Je comprends pas comment les gens font pour se tromper.
Amal: - Ah moi si, je comprends.
Valérie: - Je comprends pas comment tu peux tromper quelqu'un que t'aimes réellement de tout ton coeur.
Amal: - Un muffin aux bleuets et un gâteau au chocolat.
Valérie: - Hein?
Amal: - Mais oui, tu sais. Le muffin aux bleuets, il est bon, mais sans être à se jeter par terre. On en a l'habitude. Mais il est nutritif, il est là quand on en a b'soin, il est bon pour nous, il nous soutient. Le gâteau au chocolat, on le sait que c'est bourré de choses mauvaises pour la santé, on sait qu'il est pas bon pour nous, mais on l'aime tellement. Il est si bon au goût. Même si on sait le tort que ça cause.
Valérie: - Je viens d'avoir une illumination là, je viens de comprendre.

"La violence qu'on se fait pour demeurer fidèle à ce qu'on aime ne vaut guère mieux qu'une infidélité." * François de La Rochefoucauld

25.2.07

Côte-Nord, attends-moi.

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C'est une de ces journées où j'ai besoin de mettre ma soute d'hiver et d'aller jouer dans le banc de neige. De prendre mon frère et ma soeur par la main et de grimper dans l'bois pour aller se faire un camp. De me mettre le nez dans les épinettes. De plonger mes bottes dans la slush du mois de février. De tremper mes lèvres dans le chocolat chaud. De m'envelopper de flanelle en rentrant, le bout du nez gelé.

Papa, fais du feu dans la cheminée. J'irai bientôt, je verrai bientôt.

24.2.07

Caliss.

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blood roses
blood roses
back on the street now
can't forget the things you never said
on days like these gets me thinking

when chickens get a taste of your meat
chickens get a taste of your meat

you gave him your blood
and your warm little diamond
he likes killing you after you're dead

you think i'm a queer
i think you're a queer
i think you're a queer
said, i think you're a queer
and i shaved every place where you been
i shaved every place where you been

god knows i've thrown away those graces

the belle of new orleans tried to show me
once how to tango
wrapped around your feet wrapped around like good little roses

blood roses
blood roses
back on the street now
now you've cut out the flute
from the throat of the loon
at least when you cry now
he can't even hear you
when chickens get a taste of your meat
when he sucks you deep
sometimes you're nothing but meat


"You know, when she says, I think you're a queer, well, I think you're a queer and I've shaved every place where you've been, boy, God knows I know I've thrown away those graces... it's very clear that the war has begun. You've just walked into the record and the war has begun. The blades are out. And she's become a piece of meat in her mind, she's willing to cut out her voice, she's willing to cut out the flute from the throat of the loon, at least when you cry now he can't even hear you. It doesn't matter who the people are, you know, and if you resonate with letting yourself go that far to be needed or to keep something going, well, do you need another pound of flesh? What do you need, what more do you want?"

"'Let go and love,' fuck that shit! My heart is scarred. I have a tear running down the middle of it and I'm not ready to say, 'Let go and love.'" *Tori Amos

Life sucks sometimes.

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And then, I just sat there and cried.

14.2.07

La St-Valentin, sait plate.

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Maudite journée plate. D'abord, faisait tempête dehors et fallait que je me lève pour aller travailler pareil. La radio me fait chier en répétant au 2 secondes que y'a donc pas d'école nulle part pis que C'EST LA ST-VALENTIN, AIMEZ-VOUS BANDE DE CAVES. "Ohhhhhh c'est donc romantique, moi mon chum là." Bleh caliss. Rappelons que je travaille dans une bijouterie. Don't get me wrong, j'adore mon boulot. Mais aujourd'hui, c'était plein d'hommes "romantiques" près à acheter n'importe nawak "parce que c'est la St-Valentin et qu'à la St-Valentin, on donne un cadeau à sa blonde." C'est plate de même. On se sent obligés d'acheter un présent à l'autre, parce que c'est le 14 février. Coudonc, c'est-tu moi, ou c'est juste cave de setter une date dans l'année pour dire à l'autre qu'on l'aime? Ça fait que j'ai passé la journée à rouler des yeux en voyant des gars, des filles avec des fleurs dans les mains, du monde chercher un cossin à donner ou une carte cute. J'ai mangé le chocolat que mon boss m'a donné et j'ai eu l'air bête toute la journée, parce que c'était une journée à chier. Et j'ai fini ça en allant voir Plaster/Dee au Café Campus. Ça aussi c'était vraiment plate. Alors tout ça pour dire que le 14 février, c'est une date pas comme une autre, d'un bord comme de l'autre. Soit ça nous enchante, soit ça nous fait royalement chier. Mais rien pour nous laisser indifférents, ça c'est sûr.

364 jours avant la St-Valentin 2008....

13.2.07

Célibat reprezent.

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Les yeux les plus bleus que j'aies jamais vu. Le plus beau sourire qu'on m'a jamais présenté. Le meilleur baiser que j'aies jamais goûté. Les plus belles gentillesses. Le cul sur la sécheuse, la tête dans l'alcool, ma langue sur la tienne, ton corps sur le mien, ton odeur, le temps, l'eau, le savon sur ta peau, sommeil. T'aimer et puis recommencer. Encore.

Pardon d'avoir laissé un peu de moi dans tes draps. C'était dimanche matin et j'avais soif de quelqu'un comme toi.

12.2.07

Daillemanche sournois.

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J'aurais dormi dans tes bras, mais je savais que ce n'était pas la chose à faire. Je savais ce qu'il fallait que je fasse, même si c'était ce qui était le plus difficile à faire pour moi: te repousser du mieux que je le pouvais.


_____

J'aurais aimé que mon dimanche soit éternel.

11.2.07

Partyyyy!

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Trop d'alcool, les mots me manquent, je me déclare officiellement hors d'usage jusqu'à demain matin!

Je serai de retour lorsque mon cerveau va avoir cessé de tourner dans sa boîte!

Bisous!
xxx

8.2.07

You don't need to read this.

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La neige qui craque sous mes pas, réflexion d'un soir d'hiver qui a trop longtemps duré. L'hiver qui tanne, l'hiver qui s'étend de tout son long, les étoiles above invisibles à l'oeil, there's in the sky light that I can't see. J'suis pas capable de voir la lumière dans ma main, dans mon dos, devant les yeux. Savoir s'arrêter, se bloquer, anticiper les frappes. J'ai sur la langue un goût de glace.

Heart. Head, Heart. Head. Head. Heart. Head. Head. Head.
Coeur. Tête, Coeur. Tête. Tête. Coeur. Tête. Tête. Tête.

Code morse d'une échappée belle.

6.2.07

Réflexion pertinente

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He's not that into you if he:

-doesn't call you back
-"forgets" to call you
-doesn't want you to call
-asks you to leave after sex
-doesn't compliment you
-doesn't pay attention to you
-keeps everything secret
-sees someone else
-pretends he's too tired to see you
-always seems busy
-doesn't listen when you talk
-doesn't show he cares.

4.2.07

Deux ans plus tard... HEY HEY WO!

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Disorder | Rating
Paranoid: High
Schizoid: Low
Schizotypal: Moderate
Antisocial: High
Borderline: Moderate
Histrionic: High
Narcissistic: High
Avoidant: Moderate
Dependent: High
Obsessive-Compulsive: Moderate

URL of the test: http://www.4degreez.com/misc/personality_disorder_test.mv
URL for more info: http://www.4degreez.com/disorder/index.html

Au pluriel.

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Je vis ma vie défiler devant mes yeux comme si je l’avais déjà vécue. Je la déroulais devant mon conscient comme une bobine de film se déversant dans mon inconscient. J’étais subjuguée par cette vie, chaotique, parsemée de virages en épingle, qui me fondait dans les mains, filait entre mes doigts. Ça grouille, c’est plein de batailles et de contradictions. J’étais, je suis, je serai, au pluriel.

J’étais la gentille fille qui pliait devant la grâce de la méchanceté et qui traversait la pluie d’injures et de cruauté. Je pataugeais dedans, sans même réaliser que l’eau s’infiltrait de toutes parts, insidieusement, jusqu’au creux de mon cœur. J’étais celle qui avait mal en silence, jusqu’à en vomir ses noires pensées sur le papier ou le clavier. J’étais la deuxième maman, le refuge, les peurs, les pleurs. J’étais l’adolescente, mal dans sa peau, rejetée, qui hurle en silence. J’étais le cristal brut qui luit dans la noirceur. La tempérance, la tempête, la pluie. La bagarreuse essoufflée. Celle qui, malgré tout, souriait, l’âme sauvée par la musique et par l’amour.

Je suis mon âme et mon corps à la fois, le transparent et l’opaque, l’or et l’acier. Je suis la femme que j’ai sculpté à partir d’une montagne d’années, celle que vous avez aussi modelée, sans le savoir, en catimini. Je suis la colère apaisée, le calme qui coule doucement. Je suis aussi la guerrière brave au front d’une bataille éternelle. Je suis feu, vent et eau. Je suis humaine, j’ai mes qualités, mes défauts. Je suis le bras qui agrippe au dernier moment. Je suis la girouette qui virevolte avec le vent. Je suis la bibliothécaire sérieuse, qui fouille, qui classe les documents intérieurs, ceux qui ne sont jamais à l’ordre. Je suis l’éternelle insatisfaite, exigeante et franchement déplaisante. Je suis la déjantée, prête à faire sauter la ville, à faire disjoncter la planète sur un coup de tête. Je suis aussi la coquine qui te regarde dans les yeux en te faisant plaisir, celle qui se dénude sans gêne et qui agit sans pudeur. Je suis la cantatrice qui se plaît à chanter les hymnes de sa vie, les mots qui couvrent son quotidien.

Je serai la femme réussie, l’absolution espérée. Je serai Maman, femme et amante. Je serai prolifique, profonde et réfléchie. Je serai fête, instrument et musicienne. Je serai professionnelle, accomplie et fière, fière comme jamais. Je me tiendrai droite, mais saurai m’incliner quand il le faudra. Je n’oublierai jamais les gens que j’ai aimé et qui m’ont aimée. Je serai celle dont j’ai toujours rêvé.
"Les femmes ne sont guère changeantes ; elles restent elles-mêmes, jusque dans leur contradictions."*Henri de Régnier

Blibliothèque

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Vous savez où j'ai le goût de m'en aller, là, maintenant?
Dans une bibliothèque. L'odeur des pages, du papier encré, l'air imprégné de littérature, de connaissances, d'idées. La texture des fibres, le presque silence si captivant, les têtes qui pensent, l'absence de débordement d'émotivité. Le calme plat.
"Une bibliothèque, c'est le carrefour de tous les rêves de l'humanité."*Julien Green

Any_way_out.

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J'étouffe, j'ai peine à respirer, à cause du coup de poing que tu viens d'm'asséner.
Tu vis, tu grandis, tu meurs. T'es au courant que tu joues avec mon coeur?
J'ai trop de haine, trop de peine, pourquoi ça m'arrive encore?
J'ai pourtant été une bonne fille, j'ai pourtant fait mes devoirs.
Pourquoi ça me touche encore? J'aimerais avoir un coeur de pierre, des fois.

Pourquoi ça fait si mal d'avoir le coeur à découvert, d'avoir le coeur à découvert?

J'ai pas le goût de faire la guerre encore, j'ai le goût de faire l'amour encore.
J'ai pas le goût d'avoir mal encore, j'ai l'goût d'être bien encore.
Mon passé me hante, je suis la première aux barricades.
Pourquoi ça finit toujours en parade?

Pourquoi ça fait si mal d'avoir le coeur à découvert?