17.9.06

Again/abandon.

Je t’ai croisé,
Nos regards se sont entrelacés
Laisse aller
C’est un jeu, ça s’joue à deux
On va s’coller, on va s’lover
‘Til morning, yeah
Espace-temps intemporel
Entre moi et mon bel
Après, tu pourras partir,
Aller voir celle qui est ton avenir
Mais laisse-nous glisser dans la pénombre,
Baiser sans tenir le nombre,
Unir nos bouches, animer nos souffles,
Goûter nos peaux précieuses,
Laisser courir tes mains baladeuses
Encore une fois
Se balancer au rythme du désir
S’embrasser jusqu’à laisser nos lèvres s’engourdir
Fais-moi tienne, incurable épicurienne,
Empare-toi de mes hanches
Que ta soif de moi jamais ne s’étanche.
Pars, mais reviens-moi
Donnes-moi ce que j’attends de toi
Ton corps, tes mouvements lascifs
Concèdes-moi ton sexe, injectes-moi de ta sève
No « tomorrow », no « if ».
Rends-moi brûlante, totalement indécente
Vraiment ardente, quasi effervescente.
Corrosive, je m’active
À faire briller ton sceptre
De mon luisant nectar
Qu’ensuite, j’te fais boire
Domines-moi, uses de ta puissance
Afin que de nous jaillisse la jouissance
Qu’à la fin de la nuit, nos fous ébats s’épanchent dans le silence
Dormir, puis recommencer.
Again_abandon.

" Plus on aime une maîtresse, et plus on est près de la haïr."*François de La Rochefoucault

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