15.4.10

Lettre à toi, esprit simple.

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Aujourd'hui, j'ai appris, pauvre connasse, que dans mon dos tu m'appellais "Big Momma". Ça aurait pu être un gentil sobriquet, mais ça n'en était pas un.

Comment oses-tu, toi, me juger moi d'une telle façon? Comment oses-tu penser amuser les autres en choississant un surnom qui relève d'un banal trait physique? Ne sais-tu pas que même dans les cours d'écoles primaires ce genre de plaisanteries est dépassé?

N'as-tu pas pensé, dans ta petite tête de poule pondeuse, que c'était une condition involontaire? Jeune fille gâtée, tu n'as sûrement jamais assez souffert pour dire à un médecin: "Ok, je prends la chance de prendre un médicament qui me fera prendre 50, 60, 70 livres." Quand toi ton poids naturel est de 130 lbs tout au plus, le mien est de 160 lbs. J'en pèse beaucoup plus maintenant. Imagines-tu devoir vivre dans un corps qui ne t'appartient plus parce que ta tête fonctionne mal? Non, tu n'imagines pas, parce que tu aimes bien regarder ce nombril sur ton ventre si plat.

Encore tu te plaindras de la livre que tu prends parce que tu as mangé trop de salade. Je ne te le ferai pas remarquer, parce que te le dire à l'oreille serait comme de souffler dans un tuyau. Jamais je ne te dirai que ta taille est peut-être mince mais ton visage distordu comme un espèce de kaléidoscope. Je ne te dirai jamais que toute ta minceur ne vaudra jamais les yeux que m'a légué mon père. Parce que moi, je ne fais pas ce genre de remarque superficielle. Moi, j'ai de la classe.

Dans cette lettre à toi, petite garce, laisse-moi te dire ceci: je ne suis pas que grosse. Je suis belle, brillante, drôle. J'ai toute la personnalité que tu n'auras jamais. J'ai les plus belles qualités, celles du coeur. Je suis loyale, profonde et gentille.

Tu m'appelles Big Momma. NOW WHAT?

11.4.10

Who the hell...

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En discutant avec un ami récemment, en parlant des types de filles et etc, j'ai réalisé qu'à 26 ans, je ne sais toujours pas quel genre de fille je suis. Le questionnement typique:

Qui suis-je? Où vais-je? Pourquoi?

N'en ai aucune idée, pour être honnête. Outre les informations matérielles, finit-on vraiment par trouver qui on est? Comment en être certain? Comment vivre les contradictions entre ce que l'on croit être et ce que l'on est vraiment?

Par exemple, j'ai toujours cru que j'étais une fille de lettres, une amoureuse de mots et que je ne pouvais trouver autre emploi que de travailler parmi mes amours. Or, je m'apprête à obtenir un diplôme... en administration des affaires. What? Qu'est-ce qui se passe avec moi?

J'ai toujours dit que je ne quitterais plus jamais Montréal, que j'adorais cette ville, que j'étais une vraie citadine, d'adoption peut-être, mais une vraie de vraie. Mon coeur bat au même rythme que l'effervescence des rues, que la course des piétons, que les hélées de klaxon. Or, je vis dans une ville de moins de 25 000 habitants, près de la mer et de la forêt. Qui n'a pas de place pour les folies telles que la traduction, les réseaux sociaux, l'art et les théâtres. Qu'est-ce qui se passe avec moi?

Petite fille, j'avais l'ambition de trouver le prince charmant et de le marier tôt, d'avoir des enfants, une petite maison avec une clôture blanche et un barbecue. D'avoir un emploi stable que j'adore, une vie idyllique. Pourtant, j'ai du revenir vivre chez mon père, avec ma belle-mère et mon demi-frère, à 26 ans, sans aucune stabilité financière, ni emploi, ni même mari en vue, encore moins des enfants. J'ai un avenir de vieille fille endettée. Qu'est-ce qui se passe avec moi?

Je ne suis pas sûre des qualificatifs que je peux employer pour me décrire. Si j'avais à écrire un profil quelconque demain matin, I'd be so screwed. Vraiment beaucoup, merci madame. Faudrait que je voies si j'ai un problème avec mon moi, mon sur-moi, ou mon sous-moi. Or not. Est-ce que je suis gentille ou une biyatch? Une coquine ou un ange sage? Suis-je intelligente ou un brin niaiseuse? Douce ou rêche? Drôle ou simplement cabotine? Quelle genre de fille suis-je?

Who the hell am i?
"Je n'évolue pas, je suis. Il n'y a, en art, ni passé, ni futur. L'art qui n'est pas dans le présent ne sera jamais."-Pablo Picasso

8.4.10

Timeline

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Quelle absence!! presque 2 ans et demi sans blogger. Fiou! Je suis rouillée!
Que s'est-il passé?

Des temps durs. Sans le vouloir, sans que je m'en rende compte, mon réflexe d'écriture s'est comme envolé. J'étais incapable d'écrire, tellement même penser me faisait mal. J'ai pourtant essayé, mais rien. Alors faut s'y remettre.

Alors, la timeline du passé, elle est où?


2007:
Rupture, excursions en centre de crise, banales et brèves histoires d'amour, congé maladie, diagnostic de maladie affective bipolaire et de trouble de personnalité limite.

2008:
Traitements, psychiatres, psy, taux d'alcoolémie élevé, inconscience, comportements dangereux, hospitalisation, déménagement, déménagement BIS, retour chez Papa et incompréhension de la famille. ANNÉE DE MERDE.

2009:
Retour à une vie presque normale, retour aux études, un chummy-chum-chum, fin de la brouille avec certains membres de ma famille, déménagement.

Début 2010:
Rupture avec le chummy-chum-chum, déménagement (OSTI!), continuation des études. Prof de comptabilité moron.


Plus ça change, plus... ça change?

5.4.10

One, two, test..?

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Bon sang! Ça fait un bail!

Pourquoi j'ai laissé ce blog en plan? Je ne m'en rappelle plus trop...

Toujours est-il que 2 ans et quelques mois ont passé. Comme Jésus en fin de semaine, je suis morte et je suis revenue d'entre les morts. Au sens propre comme au figuré.

Depuis que je suis sur Twitter, quelques personnes m'ont demandé à quand du nouveau.
Bientôt.

J'essaierai de prendre soin de vous et de vous aimer comme vous m'aimez :)


Je suis de retour, y'all!!