20.7.07

Mon chat, 8e merveille du monde.

Les gens qui me connaissent bien savent que mon chat occupe une place importante dans ma vie. Ce matin, en la contemplant, en la regardant dans les yeux, elle qui me miaulait son affection, j'ai eu le goût de lui écrire la plus belle des tirades. J'avoue, on peut qualifier ça d'excessif et même, à la limite, de personnification. Mais c'est que je l'aime, cette petite boule de poil.
D'abord, c'est comme moi un être indépendant, mais qui a besoin de tendresse, ne serait-ce qu'en petites doses. C'est de la voir arriver en miaulant, les yeux rivés vers la hauteur de ma silhouette. De la voir se coucher en boule sur la partie la plus moelleuse de mon lit, de me faire les beaux yeux, de la voir se laver de façon impromptue, de la manière la plus soignée, en plissant du nez. De la voir retontir quand je siffle pour l'appeller, quand je chante et que je joue de la guitare, quand je pleure et que j'ai besoin de réconfort. Elle lèche alors mes larmes une à une et se campe la tête dans mon cou en ronronnant, l'air de dire: "t'en fais pas, ça va aller." C'est une amie, une confidente sûre, et une présence même quand il n'y a personne.

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