18.9.07

Quand les jours deviennent trop longs,
Que le temps s'étire en interminables fils,
Quand le vide s'étend de tout son long,
Quand dans la bouche qu'un goût de bile.

Je me sauve, comme une fauve
Je me largue, je me perds
Je perds la tête.
J'imagine, je m'explose.
Je me calme, je dors.
Je me regarde, je pense.

Je laisse mes larmes dans tes mains,
Je coule telle la mer en mon sang
Tel mon amour dans tes veines.
Je suis, désespérée, à l'affût d'harmonie
À la recherche de temps, d'espace.

Je suis voyageuse d'esprit, bourlingueuse de personnalité, je me cherche, je me croise, je me transporte. Je suis celle qui sera.

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