5.11.07

Mes larmes brûlent ma peau en coulant, j'ai peur.

Peur de mourir, peur d'être seule, peur d'avoir mal. Peur d'être malheureuse, encore, encore, toujours. Peur de ne pas m'endormir, peur de ne pas me réveiller. Peur de souffrir, peur de décevoir. Peur de devenir malade. Peur de devenir folle. Peur de ne plus jamais être normale. Peur de fuir, peur de faire fuir. Peur de crier, peur de garder le silence. Peur de moi, peur de toi, d'elles, de lui.

Je suis triste. Je pleure vers moi, vers l'infini, comme un cri, un appel à l'aide, un hymne silencieux à la vie qui fait mal. Je souffle par tempo, par bourrasque de vie, de peine. Je souffle par petits cris, étouffés, je respire, péniblement. J'essais tant bien que mal de calmer ce souffle qui me donne envie de vomir. Je suis incapable d'arrêter de pleurer, incapable d'arrêter de laisser couler ma peine, ma rage de ne pas être comme les autres, de ne pas être capable de me battre aussi fort que je le voudrais contre ce qui me mange par en dedans. Je ne suis pas capable d'expliquer, ni de parler, ni de crier. De me donner un coup de pied au derrière et de me dire: "vas-y, fonce".

J'écris pour vivre, j'écris pour respirer, pour ne pas mourir dans ma tête.

1 commentaires:

Anonyme a dit...

CELLE

Celle qui cavale, qui n’espère plus, qui absorbe la vie comme un chemin de croix, qui s’imbibe de souvenirs pour garantir sa durée; celle qui couine en silence une absence, une absence qui ne cesse de s’allonger et de l’opprimer...

Ah! Si seulement elle pouvait faire une bonne pioncette pour qu’au potron-minet ce fiel qui l’intoxique ait quitté son âme...
Celle qui supportait tant de tourment, celle qui a maintenant tellement mal à l’amour pourrait enfin bénéficier de jours plus sereins!


Tu me fais penser à elle...

Celle-là c'était moi...

Bisou,