22.1.11

Plus que toi et moi, partout, ailleurs.

Je suis sceptique. Depuis que je te connais, je ne te vois qu'en mirage. Tu pars et tu reviens comme un souffle dans mon cou, une perle d'eau le long de ma tempe, un frisson dans mon dos. Tu n'es que désir, tu n'es que feu dans mon bassin et fureur dans ma tête, tempête.

Tu n'es que chaos dans ma vie, dans mon lit, dans mes cheveux emmêlés et ta bouche sur la mienne. Tes messes basses quand je parle cru, quand je parle de cul, quand je te dis que je te désire et que j'engloutirais ton corps en ma brûlante chair. Un instant de folie, une parole de trop et tu t'évades de ma prison de muscles et de nerfs pour t'enfuir dans la froideur pire que l'hiver. De glace et de neige, ton coeur s'enfuit et me mets en quarantaine pour cause d'avances, enfin tu crois.

Parce que dans mon attention, tu crains ce qui t'as fait mal, ce qui te hante comme un fantôme, le fantôme de ta gaffe. La fois où tu m'as laissé entrer dans ta vie et que j'y ai foutu le bordel. La fois où j'ai hurlé ma douleur de te voir partager ton lit avec les autres. Quand j'ai chamboulé notre amitié pour quelques parties de cul. Quand j'ai descendu les saints du ciel de voir quelles charrues tu te tapais. Cette fois-là, oui. Tu y penses chaque fois que tu me parles. Tu y penses toujours.

Quand mon esprit vogue vers toi, depuis qu'on se revient toujours après la tempête, je préfère penser aux bons moments que j'ai eu en te tenant la main. Je te revois danser contre moi, je songe à toi qui mange ton hamburger (oui, la fois où tu es passé pour mon fils!), je te revois somnolant à mes côtés, me souriant et me présentant toute ta tendresse en te blottissant contre moi malgré la chaleur étouffante, humide, de l'été. Je revois tes clins d'oeil, je sens ta main contre la mienne. Mais ce qui m'a fait mal, ce qui est venu nous diviser, je n'y pense plus depuis longtemps.

J'ai perdu dans le courrier des tonnes de larmes et de frustrations, ma colère au complet et ce goût amer dans ma bouche. J'ai laissé aller mes peines et mon ressentiment. Je n'ai plus peur de toi, je me penche vers toi pour te murmurer des mots d'amitié, que de l'amitié et parfois du désir. Je suis humaine, tu sais. Ne laisse plus le passé mener la voix.

Je t'aime, tel que tu es, à l'imparfait, comme au présent futur.

Ton amie. xx

2 commentaires:

Le_Facteur a dit...

Un beau mixte d émotions !!!

Anonyme a dit...

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