À toutes celles qui ont dû subir ce terme pernicieux.
Je ne suis pas une groupie.
Si je vois certains groupes plusieurs fois par mois, c'est que j'aime ces groupes. Point barre.
Si je parle avec des musiciens, c'est que je m'intéresse à ce qu'ils ont à dire.
Si je fais le party avec certains d'entre eux, c'est que j'apprécie leur compagnie.
Si je m'installe systématiquement en avant, c'est que je veux qu'on me garroche le son en pleine face.
La profession de musicien n'est PAS un turn-on.
Je refuse qu'on me prête un tempérament de nunuche parce que je suis friendly avec des musiciens. Si j'étais friendly avec des garagistes, on en parlerait même pas.
Je refuse qu'on associe roadtrip avec groupisme. J'aimerais plutôt qu'on l'associe avec fun.
Je refuse qu'on associe obsédée musicale et obsédée sexuelle.
Je ne suis pas une groupie.
4.4.07
26.3.07
18.3.07
Mes habitudes bizarres; énumération mode, partie 1.
- me croire dans un clip quand je me prépare et qu'il y a de la musique qui joue
- dormir avec un oreiller en travers du lit et une doudou.
- écouter Cité-Rock Détente quand je fais de l'insomnie.
- faire du ménage intensément tard le soir
- décorer pour Noël le 15 novembre et les laisser jusqu'au 15 juin
- m'acheter un coco de Pâques en forme de quelque chose de cute.
- écouter le canal Avis de recherche et aimer ça
- ouvrir mon laptop en me réveillant
- boire du lait en mangeant du spaghetti
- planifier des voyages qui n'auront jamais lieu
12.3.07
Caught a lite sneeze.
"He was a lite sneeze, and not the flu. Guys would like to think they're the flu, but sometimes they're just a 'h'achoo'" *Tori Amos
11.3.07
On se laisse glisser, blesser.
Il faisait beau en ce dimanche matin, beau comme on n'avait pas vu depuis longtemps. J'aurais du être heureuse, j'aurais du être satisfaite, mais non, rien n'y faisait.
Je pautaugeais dans l'insignifiance de mes relations interpersonnelles. L'absence de signification de ce que je vivais à l'intérieur, le vide dans lequel je plongeais tête première pour oublier un peu la douleur omniprésente de mon être tout entier, la tête comme le coeur. Comme le corps.
Ce corps qui ne supportait déjà plus de se transporter à gauche, à droite, en avant, en arrière, de haut en bas. Toujours partout, tout le temps, à chercher ce qui ne convient pas, ce qui comblerait un tant soit peu de ce plastique espace qui m'emplissait.
---
Je te trouvais si beau, si grand, si fort, si gentil. J'ai mal compris ce que tu m'as fait et pourquoi tu l'avais fait. Pourquoi se taire quand les mots sont simples à prononcer. Pourquoi insérer le couteau de la cruauté dans une plaie béante au coeur? Et j'haissais maintenant tous ceux qui étaient aussi beaux, aussi grands, aussi forts, aussi gentils que toi. Ceux qui te ressemblaient de près ou de loin, je les maudissais du regard. Et je m'en éloignais aussi vite que je le pouvais, avant que la nausée n'attrape mes lèvres et de vomir tout mon dégoût jusqu'à l'éternité, jusqu'à en mourir.
"La blessure vit au fond du coeur." *Virgile
Je pautaugeais dans l'insignifiance de mes relations interpersonnelles. L'absence de signification de ce que je vivais à l'intérieur, le vide dans lequel je plongeais tête première pour oublier un peu la douleur omniprésente de mon être tout entier, la tête comme le coeur. Comme le corps.
Ce corps qui ne supportait déjà plus de se transporter à gauche, à droite, en avant, en arrière, de haut en bas. Toujours partout, tout le temps, à chercher ce qui ne convient pas, ce qui comblerait un tant soit peu de ce plastique espace qui m'emplissait.
---
Je te trouvais si beau, si grand, si fort, si gentil. J'ai mal compris ce que tu m'as fait et pourquoi tu l'avais fait. Pourquoi se taire quand les mots sont simples à prononcer. Pourquoi insérer le couteau de la cruauté dans une plaie béante au coeur? Et j'haissais maintenant tous ceux qui étaient aussi beaux, aussi grands, aussi forts, aussi gentils que toi. Ceux qui te ressemblaient de près ou de loin, je les maudissais du regard. Et je m'en éloignais aussi vite que je le pouvais, avant que la nausée n'attrape mes lèvres et de vomir tout mon dégoût jusqu'à l'éternité, jusqu'à en mourir.
"La blessure vit au fond du coeur." *Virgile
7.3.07
5.3.07
Instant.
Je me sentais lourde dans tes bras
Pesante de douleur
J'aurais voulu crier
J'aurais voulu pleurer
Pas un son, pas un bruit.
Que ton souffle caressant l'air.
Je me sentais lasse dans tes bras
Affaiblie de tristesse
J'aurais voulu mourir
J'aurais voulu dormir
Pas un son, pas un geste.
Que ton regard qui m'apaise.
Il aurait fallu que je dise
Il aurait fallu que je le dise
Les mots désirent l'espace
Mais le temps noue la langue.
Se délier la confidence
Comprendre ce qui nous aliène.
Je me sentais lourde dans tes bras
lasse dans tes bras
bien dans tes bras.
Pesante de douleur
J'aurais voulu crier
J'aurais voulu pleurer
Pas un son, pas un bruit.
Que ton souffle caressant l'air.
Je me sentais lasse dans tes bras
Affaiblie de tristesse
J'aurais voulu mourir
J'aurais voulu dormir
Pas un son, pas un geste.
Que ton regard qui m'apaise.
Il aurait fallu que je dise
Il aurait fallu que je le dise
Les mots désirent l'espace
Mais le temps noue la langue.
Se délier la confidence
Comprendre ce qui nous aliène.
Je me sentais lourde dans tes bras
lasse dans tes bras
bien dans tes bras.
1.3.07
Psychology 101.
Let me get this straight. This kind of stuff happens ALL THE TIME. Girl calls, guy calls back, chats a bit, tells her to call back somewhere in the week, girl calls back a few days later, guy doesn't answer, doesn't call back. Girl is confused.
Before you get the girl condamned because "it's so obvious she's in love", WAIT. The story doesn't end here.
Sometimes it happens that a girl wants some sex. Awful but true. What's better than a booty call when the uterus quivers? Girl grabs the phone, dials a number and waits for a satisfying session of greco-roman fight in the bed. No calling-back. Frustrated uterus.
Let me explain you something that you guys don't seem to understand well. If the deal you have with the girl is that you are just sex buddies, please understand that when we call you, it's because we need to fuck really bad. We're really manly about that. Sure we are nice to you and we look at you with kindness because we like to spend time with you. And let's admit it, we like the way you make love to us. But it doesn't mean we're going to fall in love with you if you answer that damn phone.
And if you don't answer, you keep the girl wanting more. Awful but true. You're keeping her calling more and more and more. We all go:"Oh please. Not the "Ignoring trick" AGAIN." And that's bad because we just hate you for that moment. But if you call back and just say:"I'm so sorry, I'm busy right now, I have something planned, but I'm gonna call you back on (insert day here).", I swear to you she's gonna be quiet for a week or at least for a few days. Touchdown. But be sure you call the day you said you were going to call. If not, she's going to be upset AND she's gonna call you to make sure you know it.
So overall, that's it. Girls aren't that complicated. You guys, are.
Before you get the girl condamned because "it's so obvious she's in love", WAIT. The story doesn't end here.
Sometimes it happens that a girl wants some sex. Awful but true. What's better than a booty call when the uterus quivers? Girl grabs the phone, dials a number and waits for a satisfying session of greco-roman fight in the bed. No calling-back. Frustrated uterus.
Let me explain you something that you guys don't seem to understand well. If the deal you have with the girl is that you are just sex buddies, please understand that when we call you, it's because we need to fuck really bad. We're really manly about that. Sure we are nice to you and we look at you with kindness because we like to spend time with you. And let's admit it, we like the way you make love to us. But it doesn't mean we're going to fall in love with you if you answer that damn phone.
And if you don't answer, you keep the girl wanting more. Awful but true. You're keeping her calling more and more and more. We all go:"Oh please. Not the "Ignoring trick" AGAIN." And that's bad because we just hate you for that moment. But if you call back and just say:"I'm so sorry, I'm busy right now, I have something planned, but I'm gonna call you back on (insert day here).", I swear to you she's gonna be quiet for a week or at least for a few days. Touchdown. But be sure you call the day you said you were going to call. If not, she's going to be upset AND she's gonna call you to make sure you know it.
So overall, that's it. Girls aren't that complicated. You guys, are.
28.2.07
Amal-ogie.
Valérie: - Je comprends pas comment les gens font pour se tromper.
Amal: - Ah moi si, je comprends.
Valérie: - Je comprends pas comment tu peux tromper quelqu'un que t'aimes réellement de tout ton coeur.
Amal: - Un muffin aux bleuets et un gâteau au chocolat.
Valérie: - Hein?
Amal: - Mais oui, tu sais. Le muffin aux bleuets, il est bon, mais sans être à se jeter par terre. On en a l'habitude. Mais il est nutritif, il est là quand on en a b'soin, il est bon pour nous, il nous soutient. Le gâteau au chocolat, on le sait que c'est bourré de choses mauvaises pour la santé, on sait qu'il est pas bon pour nous, mais on l'aime tellement. Il est si bon au goût. Même si on sait le tort que ça cause.
Valérie: - Je viens d'avoir une illumination là, je viens de comprendre.
"La violence qu'on se fait pour demeurer fidèle à ce qu'on aime ne vaut guère mieux qu'une infidélité." * François de La Rochefoucauld
25.2.07
Côte-Nord, attends-moi.
C'est une de ces journées où j'ai besoin de mettre ma soute d'hiver et d'aller jouer dans le banc de neige. De prendre mon frère et ma soeur par la main et de grimper dans l'bois pour aller se faire un camp. De me mettre le nez dans les épinettes. De plonger mes bottes dans la slush du mois de février. De tremper mes lèvres dans le chocolat chaud. De m'envelopper de flanelle en rentrant, le bout du nez gelé.
Papa, fais du feu dans la cheminée. J'irai bientôt, je verrai bientôt.
Papa, fais du feu dans la cheminée. J'irai bientôt, je verrai bientôt.
24.2.07
Caliss.
blood roses
blood roses
back on the street now
can't forget the things you never said
on days like these gets me thinking
when chickens get a taste of your meat
chickens get a taste of your meat
you gave him your blood
and your warm little diamond
he likes killing you after you're dead
you think i'm a queer
i think you're a queer
i think you're a queer
said, i think you're a queer
and i shaved every place where you been
i shaved every place where you been
god knows i've thrown away those graces
the belle of new orleans tried to show me
once how to tango
wrapped around your feet wrapped around like good little roses
blood roses
blood roses
back on the street now
now you've cut out the flute
from the throat of the loon
at least when you cry now
he can't even hear you
when chickens get a taste of your meat
when he sucks you deep
sometimes you're nothing but meat
"You know, when she says, I think you're a queer, well, I think you're a queer and I've shaved every place where you've been, boy, God knows I know I've thrown away those graces... it's very clear that the war has begun. You've just walked into the record and the war has begun. The blades are out. And she's become a piece of meat in her mind, she's willing to cut out her voice, she's willing to cut out the flute from the throat of the loon, at least when you cry now he can't even hear you. It doesn't matter who the people are, you know, and if you resonate with letting yourself go that far to be needed or to keep something going, well, do you need another pound of flesh? What do you need, what more do you want?"
"'Let go and love,' fuck that shit! My heart is scarred. I have a tear running down the middle of it and I'm not ready to say, 'Let go and love.'" *Tori Amos
blood roses
back on the street now
can't forget the things you never said
on days like these gets me thinking
when chickens get a taste of your meat
chickens get a taste of your meat
you gave him your blood
and your warm little diamond
he likes killing you after you're dead
you think i'm a queer
i think you're a queer
i think you're a queer
said, i think you're a queer
and i shaved every place where you been
i shaved every place where you been
god knows i've thrown away those graces
the belle of new orleans tried to show me
once how to tango
wrapped around your feet wrapped around like good little roses
blood roses
blood roses
back on the street now
now you've cut out the flute
from the throat of the loon
at least when you cry now
he can't even hear you
when chickens get a taste of your meat
when he sucks you deep
sometimes you're nothing but meat
"You know, when she says, I think you're a queer, well, I think you're a queer and I've shaved every place where you've been, boy, God knows I know I've thrown away those graces... it's very clear that the war has begun. You've just walked into the record and the war has begun. The blades are out. And she's become a piece of meat in her mind, she's willing to cut out her voice, she's willing to cut out the flute from the throat of the loon, at least when you cry now he can't even hear you. It doesn't matter who the people are, you know, and if you resonate with letting yourself go that far to be needed or to keep something going, well, do you need another pound of flesh? What do you need, what more do you want?"
"'Let go and love,' fuck that shit! My heart is scarred. I have a tear running down the middle of it and I'm not ready to say, 'Let go and love.'" *Tori Amos
14.2.07
La St-Valentin, sait plate.
Maudite journée plate. D'abord, faisait tempête dehors et fallait que je me lève pour aller travailler pareil. La radio me fait chier en répétant au 2 secondes que y'a donc pas d'école nulle part pis que C'EST LA ST-VALENTIN, AIMEZ-VOUS BANDE DE CAVES. "Ohhhhhh c'est donc romantique, moi mon chum là." Bleh caliss. Rappelons que je travaille dans une bijouterie. Don't get me wrong, j'adore mon boulot. Mais aujourd'hui, c'était plein d'hommes "romantiques" près à acheter n'importe nawak "parce que c'est la St-Valentin et qu'à la St-Valentin, on donne un cadeau à sa blonde." C'est plate de même. On se sent obligés d'acheter un présent à l'autre, parce que c'est le 14 février. Coudonc, c'est-tu moi, ou c'est juste cave de setter une date dans l'année pour dire à l'autre qu'on l'aime? Ça fait que j'ai passé la journée à rouler des yeux en voyant des gars, des filles avec des fleurs dans les mains, du monde chercher un cossin à donner ou une carte cute. J'ai mangé le chocolat que mon boss m'a donné et j'ai eu l'air bête toute la journée, parce que c'était une journée à chier. Et j'ai fini ça en allant voir Plaster/Dee au Café Campus. Ça aussi c'était vraiment plate. Alors tout ça pour dire que le 14 février, c'est une date pas comme une autre, d'un bord comme de l'autre. Soit ça nous enchante, soit ça nous fait royalement chier. Mais rien pour nous laisser indifférents, ça c'est sûr.
364 jours avant la St-Valentin 2008....
364 jours avant la St-Valentin 2008....
13.2.07
Célibat reprezent.
Les yeux les plus bleus que j'aies jamais vu. Le plus beau sourire qu'on m'a jamais présenté. Le meilleur baiser que j'aies jamais goûté. Les plus belles gentillesses. Le cul sur la sécheuse, la tête dans l'alcool, ma langue sur la tienne, ton corps sur le mien, ton odeur, le temps, l'eau, le savon sur ta peau, sommeil. T'aimer et puis recommencer. Encore.
Pardon d'avoir laissé un peu de moi dans tes draps. C'était dimanche matin et j'avais soif de quelqu'un comme toi.
Pardon d'avoir laissé un peu de moi dans tes draps. C'était dimanche matin et j'avais soif de quelqu'un comme toi.
12.2.07
Daillemanche sournois.
J'aurais dormi dans tes bras, mais je savais que ce n'était pas la chose à faire. Je savais ce qu'il fallait que je fasse, même si c'était ce qui était le plus difficile à faire pour moi: te repousser du mieux que je le pouvais.
_____
J'aurais aimé que mon dimanche soit éternel.
_____
J'aurais aimé que mon dimanche soit éternel.
11.2.07
Partyyyy!
Trop d'alcool, les mots me manquent, je me déclare officiellement hors d'usage jusqu'à demain matin!
Je serai de retour lorsque mon cerveau va avoir cessé de tourner dans sa boîte!
Bisous!
xxx
Je serai de retour lorsque mon cerveau va avoir cessé de tourner dans sa boîte!
Bisous!
xxx
8.2.07
You don't need to read this.
La neige qui craque sous mes pas, réflexion d'un soir d'hiver qui a trop longtemps duré. L'hiver qui tanne, l'hiver qui s'étend de tout son long, les étoiles above invisibles à l'oeil, there's in the sky light that I can't see. J'suis pas capable de voir la lumière dans ma main, dans mon dos, devant les yeux. Savoir s'arrêter, se bloquer, anticiper les frappes. J'ai sur la langue un goût de glace.
Heart. Head, Heart. Head. Head. Heart. Head. Head. Head.
Coeur. Tête, Coeur. Tête. Tête. Coeur. Tête. Tête. Tête.
Code morse d'une échappée belle.
Heart. Head, Heart. Head. Head. Heart. Head. Head. Head.
Coeur. Tête, Coeur. Tête. Tête. Coeur. Tête. Tête. Tête.
Code morse d'une échappée belle.
6.2.07
Réflexion pertinente
He's not that into you if he:
-doesn't call you back
-"forgets" to call you
-doesn't want you to call
-asks you to leave after sex
-doesn't compliment you
-doesn't pay attention to you
-keeps everything secret
-sees someone else
-pretends he's too tired to see you
-always seems busy
-doesn't listen when you talk
-doesn't show he cares.
-doesn't call you back
-"forgets" to call you
-doesn't want you to call
-asks you to leave after sex
-doesn't compliment you
-doesn't pay attention to you
-keeps everything secret
-sees someone else
-pretends he's too tired to see you
-always seems busy
-doesn't listen when you talk
-doesn't show he cares.
4.2.07
Deux ans plus tard... HEY HEY WO!
Disorder | Rating
Paranoid: High
Schizoid: Low
Schizotypal: Moderate
Antisocial: High
Borderline: Moderate
Histrionic: High
Narcissistic: High
Avoidant: Moderate
Dependent: High
Obsessive-Compulsive: Moderate
URL of the test: http://www.4degreez.com/misc/personality_disorder_test.mv
URL for more info: http://www.4degreez.com/disorder/index.html
Paranoid: High
Schizoid: Low
Schizotypal: Moderate
Antisocial: High
Borderline: Moderate
Histrionic: High
Narcissistic: High
Avoidant: Moderate
Dependent: High
Obsessive-Compulsive: Moderate
URL of the test: http://www.4degreez.com/misc/personality_disorder_test.mv
URL for more info: http://www.4degreez.com/disorder/index.html
Au pluriel.
Je vis ma vie défiler devant mes yeux comme si je l’avais déjà vécue. Je la déroulais devant mon conscient comme une bobine de film se déversant dans mon inconscient. J’étais subjuguée par cette vie, chaotique, parsemée de virages en épingle, qui me fondait dans les mains, filait entre mes doigts. Ça grouille, c’est plein de batailles et de contradictions. J’étais, je suis, je serai, au pluriel.
J’étais la gentille fille qui pliait devant la grâce de la méchanceté et qui traversait la pluie d’injures et de cruauté. Je pataugeais dedans, sans même réaliser que l’eau s’infiltrait de toutes parts, insidieusement, jusqu’au creux de mon cœur. J’étais celle qui avait mal en silence, jusqu’à en vomir ses noires pensées sur le papier ou le clavier. J’étais la deuxième maman, le refuge, les peurs, les pleurs. J’étais l’adolescente, mal dans sa peau, rejetée, qui hurle en silence. J’étais le cristal brut qui luit dans la noirceur. La tempérance, la tempête, la pluie. La bagarreuse essoufflée. Celle qui, malgré tout, souriait, l’âme sauvée par la musique et par l’amour.
Je suis mon âme et mon corps à la fois, le transparent et l’opaque, l’or et l’acier. Je suis la femme que j’ai sculpté à partir d’une montagne d’années, celle que vous avez aussi modelée, sans le savoir, en catimini. Je suis la colère apaisée, le calme qui coule doucement. Je suis aussi la guerrière brave au front d’une bataille éternelle. Je suis feu, vent et eau. Je suis humaine, j’ai mes qualités, mes défauts. Je suis le bras qui agrippe au dernier moment. Je suis la girouette qui virevolte avec le vent. Je suis la bibliothécaire sérieuse, qui fouille, qui classe les documents intérieurs, ceux qui ne sont jamais à l’ordre. Je suis l’éternelle insatisfaite, exigeante et franchement déplaisante. Je suis la déjantée, prête à faire sauter la ville, à faire disjoncter la planète sur un coup de tête. Je suis aussi la coquine qui te regarde dans les yeux en te faisant plaisir, celle qui se dénude sans gêne et qui agit sans pudeur. Je suis la cantatrice qui se plaît à chanter les hymnes de sa vie, les mots qui couvrent son quotidien.
Je serai la femme réussie, l’absolution espérée. Je serai Maman, femme et amante. Je serai prolifique, profonde et réfléchie. Je serai fête, instrument et musicienne. Je serai professionnelle, accomplie et fière, fière comme jamais. Je me tiendrai droite, mais saurai m’incliner quand il le faudra. Je n’oublierai jamais les gens que j’ai aimé et qui m’ont aimée. Je serai celle dont j’ai toujours rêvé.
J’étais la gentille fille qui pliait devant la grâce de la méchanceté et qui traversait la pluie d’injures et de cruauté. Je pataugeais dedans, sans même réaliser que l’eau s’infiltrait de toutes parts, insidieusement, jusqu’au creux de mon cœur. J’étais celle qui avait mal en silence, jusqu’à en vomir ses noires pensées sur le papier ou le clavier. J’étais la deuxième maman, le refuge, les peurs, les pleurs. J’étais l’adolescente, mal dans sa peau, rejetée, qui hurle en silence. J’étais le cristal brut qui luit dans la noirceur. La tempérance, la tempête, la pluie. La bagarreuse essoufflée. Celle qui, malgré tout, souriait, l’âme sauvée par la musique et par l’amour.
Je suis mon âme et mon corps à la fois, le transparent et l’opaque, l’or et l’acier. Je suis la femme que j’ai sculpté à partir d’une montagne d’années, celle que vous avez aussi modelée, sans le savoir, en catimini. Je suis la colère apaisée, le calme qui coule doucement. Je suis aussi la guerrière brave au front d’une bataille éternelle. Je suis feu, vent et eau. Je suis humaine, j’ai mes qualités, mes défauts. Je suis le bras qui agrippe au dernier moment. Je suis la girouette qui virevolte avec le vent. Je suis la bibliothécaire sérieuse, qui fouille, qui classe les documents intérieurs, ceux qui ne sont jamais à l’ordre. Je suis l’éternelle insatisfaite, exigeante et franchement déplaisante. Je suis la déjantée, prête à faire sauter la ville, à faire disjoncter la planète sur un coup de tête. Je suis aussi la coquine qui te regarde dans les yeux en te faisant plaisir, celle qui se dénude sans gêne et qui agit sans pudeur. Je suis la cantatrice qui se plaît à chanter les hymnes de sa vie, les mots qui couvrent son quotidien.
Je serai la femme réussie, l’absolution espérée. Je serai Maman, femme et amante. Je serai prolifique, profonde et réfléchie. Je serai fête, instrument et musicienne. Je serai professionnelle, accomplie et fière, fière comme jamais. Je me tiendrai droite, mais saurai m’incliner quand il le faudra. Je n’oublierai jamais les gens que j’ai aimé et qui m’ont aimée. Je serai celle dont j’ai toujours rêvé.
"Les femmes ne sont guère changeantes ; elles restent elles-mêmes, jusque dans leur contradictions."*Henri de Régnier
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